Sice n'est pour vous Alors pourquoi moi Si ce n'est par vous Je suis née de la boue En y trouvant l'eau claire Lourdes, les mots de Marie. Bernadette (1987) bande annonce. Scott, aujourd'hui, co- arrange avecGrégoire la musique de Bernadette de Lourdes. Référence 066/ 9782364631014. Citations De Livres.
Notre Dame de Lourdes apparut le Jeudi 11 février 1858 à une petite jeune fille rentrant de l'école des indigents des Soeurs de la Charité alors qu'au cours de son chemin, le long du Gave, elle ramasse du bois accompagnée de l'une de ses soeurs et d'une jeune voisine. Cette jeune fille s'appelle BERNADETTE SOUBIROU Ses parents sont d'anciens meuniers, très pauvres et élèvent avec de grandes difficultés leurs quatre enfants. Ils vivent dans un logement appelé le "Cachot" La "belle dame" apparaîtra dix huit fois à Bernadette à la Grotte de Massabielle. Le rocher est d'un accès difficile. Bernardette raconte, qu'enlevant ses bas pour traverser le ruisseau et aller dans la Grotte, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête et dit "J'aperçus une dame vêtue de blanc elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied". Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement. Dimanche 14 février 1858 l'eau bénite Deuxième apparition. Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l'y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l'eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît. Jeudi 18 février 1858 la Dame parle Troisième apparition. Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit "Ce n'est pas nécessaire.", et elle ajoute "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours?" Vendredi 19 février 1858 le premier cierge Quatrième apparition. Bernadette vient à la Grotte avec un cierge bénit et allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte. Samedi 20 février 1858 la grande tristesse Cinquième apparition. La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette. Dimanche 21 février 1858 "Aquero" Sixième apparition. La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d' "Aquero" cela. Mardi 23 février 1858 le secret Septième apparition. Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L'Apparition lui révèle un secret "rien que pour elle ". Mercredi 24 février 1858 Pénitence !» Huitième apparition. Message de la Dame "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! " Jeudi 25 février 1858 la source Neuvième apparition. Trois cents personnes sont présentes. Bernadette raconte "Elle me dit d'aller boire à la source …. Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. Elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai." Devant la foule qui lui demande "Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ?, elle répond "C'est pour les pécheurs." Samedi 27 février 1858 silence Dixième apparition. Huit cents personnes sont présentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence. Dimanche 28 février 1858 pénitence Onzième apparition. Plus de mille personnes assistent à l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison. Lundi 1er mars 1858 la première miraculée de Lourdes Douzième apparition. Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source son bras et sa main retrouvent leur souplesse. Mardi 2 mars 1858 le message aux prêtres Treizième apparition. La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande "Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle". Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve voir fleurir en plein hiver le rosier l'églantier de la Grotte. Mercredi 3 mars 1858 le sourire de la Dame Quatorzième apparition. Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n'apparaît pas ! Après l'école, elle entend l'invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit "Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte". Jeudi 4 mars 1858 huit mille personnes à la Grotte Quinzième apparition. La foule toujours plus nombreuse environ huit mille personnes attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant vingt jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte elle n'en ressent plus l'irrésistible attrait. Jeudi 25 mars 1858 la Dame révèle enfin son nom Seizième apparition. La vision révèle enfin son nom, mais le rosier ou églantier sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas. Bernadette raconte "Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit "Que soy era immaculada councepciou". Bernadette part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne la Sainte Vierge. Quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vérité de la foi catholique dogme. Mercredi 7 avril 1858 le miracle du cierge Dix-septième cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous. Vendredi 16 juillet 1858 la toute dernière apparition Dix-huitième apparition. Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais l'accès à Massabielle est interdit et fermé par une palissade. Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave... et voit la Vierge Marie, une ultime fois "Il me semblait que j'étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle !". Voici quelques vues du sanctuaire L'ENTREE DU SANCTUAIRE LA BASIQUE DU ROSAIRE et LA BASILIQUE SUPERIEURE LA VIERGE COURONNEE LA PROCESSION AUX FLAMBEAUX LE GAVE PISCINE, MALADE AIDE PAR DES BENEVOLES ! FONTAINE MALADES ET BRANCARDIERS LA BASILIQUE SOUTERRAINE Pour conclure je vous joins un des chants célèbres de la procession au flambeaux,
Parolesde la chanson Ave Maria-Version Latine de Schubert par Chants de Noel. Ave Maria Gratia plena Maria Gratia plena Maria Gratia plena Ave, ave dominus Dominus tecum Benedicta tu in mulieribus Et benedictus Et benedictus fructus ventris Ventris tui Jesus Ave Maria Ave Maria Mater dei Ora pro nobis pecatoribus Ora, ora pro nobis Ora ora pro nobis
Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort, amen. La Vierge enceinte de Cordoue, Espagne Introduction générale à la deuxième partie de l’Ave Maria Et le nom de la jeune fille était Marie » Sainte Marie, Mère de Dieu » Mère de Dieu, priez pour nous Conclusion Lannemezan, Dimanche 13 août 2017 Frères et sœurs bien-aimés, Dans quelques heures nous contemplerons la Bienheureuse Vierge Marie dans le mystère de son Assomption. Dans l’attente de la voir un jour, là-Haut, dans sa gloire, nous la saluons ici-bas en reprenant les paroles inspirées de l’Archange Gabriel et de Sainte Elisabeth. A ce concert de louange, s’ajoute la supplication de l’Eglise que nous allons approfondir en ce dimanche, reprenant en cela notre méditation de l’Ave Maria. Demandons l’aide de Celle qui, en Mère de Dieu, prie pour nous maintenant. – AVE MARIA – Frans POURBUS, l’Annonciation, 1619, musée des beaux arts de Nancy Introduction générale à la deuxième partie de l’Ave Maria[1] Issue de l’Evangile selon Saint Luc, la première partie de cette prière est la plus ancienne. Du IVe au XVIe siècle, elle en est la seule. Il existe quelques développements orientaux, fruits de la dévotion de quelques traditions liturgiques, comme celle de Saint Jacques qui achève cette prière en ces termes car tu as engendré le sauveur de nos âmes ». Ou encore, cette tesselle égyptienne sur laquelle cette prière, gravée, s’achève par ces mots car tu as conçu le Christ, le Fils de Dieu, le rédempteur de nos âmes ». Cependant, lorsque cette prière parvient en Occident au VIIe siècle et se popularise au XIIe, elle ne comporte que les deux versets évangéliques. L’Eglise a seulement précisé le nom commun – pourrions-nous dire – de Celle que l’Archange nomme Pleine-de-Grâce », Marie. Le Pape Urbain IV, au début des années 1260, ajoutera à la bénédiction du fruit des entrailles de la Vierge, la précision de son nom, Jésus. Mais il faudra attendre deux siècles pour que cet ajout se répande, de telle sorte que lorsque Saint Thomas d’Aquin la commente en 1273, cette prière ne mentionne pas encore le nom de Jésus. C’est au peuple chrétien que l’on doit alors la constitution de la seconde partie qui l’accompagne. En prenant l’habitude d’adresser ces paroles à la Sainte Vierge, il ne se contente pas de la louer il fait de l’Ave Maria le cri filial des pécheurs, demandant à la Mère de Dieu les secours de sa prière. Les visions comme les écrits de Sainte Gertrude d’Helfta, La Divine Comédie de Dante, les sermons de Saint Bernadin de Sienne, portent le témoignage de cet élan chrétien. La première mention de la version longue de l’Ave Maria se trouve dans le Bréviaire des Chartreux en 1350. Elle atteste que cette prière est récitée, quasiment telle que nous la connaissons aujourd’hui, dés le XIVe siècle dans quelques régions européennes. En deux siècles, elle gagne toute l’Eglise, alors que le Pape Saint Pie V l’ajoute au Bréviaire Romain. Nous sommes en 1568, peu après le concile de Trente. Ainsi, entre la salutation de l’Archange Gabriel et cette consécration officielle de l’Ave Maria, quinze siècles se sont écoulés. Philippe de CHAMPAIGNE, l’Annonciation, musée des Augustins, Toulouse 1. Et le nom de la jeune fille était Marie » Lc 1, 27 Approfondissons cette supplication s’ouvrant par cette adresse Sainte Marie ». A l’école de Saint Thomas d’Aquin, méditons les significations de ce prénom qui, en syriaque, signifie Souveraine. Ce prénom convient parfaitement à Marie – commente-t-il – puisque la Vierge est la Mère du Souverain Seigneur, et donc elle-même, Souveraine »[2]. D’ailleurs, nous contemplons son couronnement dans le 5e mystère glorieux du chapelet et nous lui chantons Chez nous soyez Reine, nous sommes à vous, Régnez en Souveraine chez nous. En latin, ce prénom signifie Etoile de la mer et Saint Thomas de commenter [3] comme les navigateurs, par l’étoile de la mer sont conduits vers le port, par Marie, les chrétiens sont conduits vers la Thomas d’Aquin, Le Pater et l’Ave, Paris, Nouvelles Editions latines, 12, p. 179. Ainsi l’Eglise la salue-t-elle dans cette hymne célèbre Ave Maris Stella. Quant aux pèlerins de Garaison, ils invoquent Notre Dame en chantant de ton rayon, ô blanche Etoile, guide ma voile jusqu’à Sion. Les litanies de la Vierge ne sont pas en reste, elles invoquent en Marie, la Stella Matutina, l’Etoile du Matin. Pour autant, ces litanies comme notre prière, n’invoquent pas Sainte Marie », sans faire suivre son titre de Mère de Dieu ». Maître français anonyme, La Vierge à l’enfant avec les anges, 1395, National Gallery, Londres, UK 2. Sainte Marie, Mère de Dieu » Voilà une dénomination bien singulière et à la riche histoire qui nous emmène en Orient, de Nicée à Ephèse en passant par Constantinople. Nous voici au IIIe et IVe siècle. Les controverses qui agitent l’Eglise en ce temps là, l’obligent à préciser sa foi. Elle a reçu le credo des Apôtres[4] qui renferme, à l’image de leur nombre, douze courts articles. Ce credo nous le connaissons, nous aussi, par cœur. C’est celui que nous récitons, par exemple, en commençant le chapelet Je crois en Dieu, le Père Tout Puissant, créateur du ciel et de la terre. Cependant, les controverses au sujet du Christ sont telles que l’Eglise – assistée en cela du Saint Esprit – doit préciser et approfondir les vérités de foi. Ainsi, en 325, le concile est-il convoqué dans la ville de Nicée. Les Evêques délibèrent et proclament un credo plus long, plus précis qui sera, par ailleurs, complété en 381, lors du concile de Constantinople. Ce credo portant le nom de ces deux villes, nous le connaissons lui aussi par cœur. C’est ce long credo qui nous parle de l’univers visible et invisible et que nous chantons en latin Credo in unum Deum. Pourquoi, me direz-vous, une telle introduction puisqu’aucun de ces deux credo ne renferment ce titre de Mère de Dieu » ? Patience, car du Fils nous parviendrons à la Mère. SPERANZA, Le concile de Nicée, fresque, Chapelle Sixtine, Vatican En effet, si le concile de Nicée précise que nous croyons en un seul Seigneur Jésus Christ » c’est pour contrer les velléités de ceux qui, privilégiant son humanité au détriment de sa divinité, en viennent à diviser le Christ. A grands traits, d’un côté se trouve le Christ, le Fils de Dieu ; de l’autre le Christ, le fils de Marie. Non pas un seul et unique Christ, mais deux Christs ! Ainsi les partisans de cette erreur considèrent-ils qu’il fut un temps où [le Christ] n’était pas »[5]. C’est pourquoi le credo de Nicée corrige il est le Fils unique de Dieu, nait du Père avant tous les siècles. Les mêmes insistent encore »avant de naître, [le Christ] n’était pas »5 ; le credo développe il est Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Là où ils tiennent qu' »il a été créé à partir du néant »5, le credo affirme il est engendré, non pas créé, et est consubstantiel au Père. En précisant la divinité du Christ, le credo de Nicée ne néglige pas son humanité. Il défend l’unité de la personne du Christ dans laquelle se trouve, et la nature divine, et la nature humaine. Ainsi déclare-t-il, avec les incises précisées à Constantinople pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel, [par l’Esprit Saint], il a pris chair [de la Vierge Marie] et s’est fait homme.[6] Il serait faux de penser qu’avec la clôture du concile de Nicée, de telles erreurs disparaissent du jour au lendemain. Un siècle plus tard, en 428, le nouveau Patriarche de Constantinople, Nestorius est un tenant de cette école dite antiochienne. Il suscite rapidement de vives oppositions car dans ses prédications, il préfère désigner Marie par le vocable de Mère du Christ », en grec Christotòkos. En cela, il s’oppose à cette appellation que la ferveur populaire, en suite des éclaircissements du concile de Nicée, attribue à Marie Mère de Dieu », en grec Theotòkos. Barnaba DA MODENA, Vierge à l’enfant, 1370, musée du Louvre, Paris Mère du Christ », me direz-vous avec raison, n’est ni choquant, ni erroné. Nous invoquons la Sainte Vierge par ce vocable dans ses litanies. Certes, mais sous cette appellation Nestorius considère que Marie est seulement la mère de l’homme Jésus. Nous retrouvons donc les erreurs dénoncées par le concile de Nicée. A sa suite, la foi du peuple chrétien affirme que Marie est Mère de Dieu ». Attention, cela ne signifie pas que Marie serait à l’origine de la Sainte Trinité ! Non. En devenant la mère de Jésus, elle devient la mère de Dieu puisque l’enfant à qui elle donne chair, ne cesse pas d’être Dieu en devenant, par elle, homme. C’est alors que se lève la voix de Saint Cyrille, Patriarche d’Alexandrie. Il s’attache non seulement à défendre la vérité – s’efforçant de faire entendre raison à Nestorius – tout en préservant l’unité de l’Eglise. Mais Nestorius se rebiffe et parvient à faire convoquer en 431 un concile à Ephèse, ville mariale s’il en est, puisque la Vierge y a vécu avec Saint Jean. S’il pense en sortir victorieux, Nestorius y entre évêque mais en ressort déposé, ses erreurs étant fermement condamnées par l’Eglise. En effet, le concile d’Ephèse proclame, haut et fort, qu’il n’y a qu’un seul Christ, Dieu et homme et qu’en cela Marie est la Mère de Dieu ». Mosaïque de la Cathédrale Sainte Sophie de Washington, USA 3. Mère de Dieu, priez pour nous Ainsi, en demandant à Sainte Marie » de prier pour nous », nous invoquons les secours de la Mère de Dieu ». Dieu le Fils, pourrait-il refuser ce que sa tendre Mère lui demande ? Dieu le Père, qui ne fait qu’un avec son Fils Cf. Jn 10,30, pourrait-il s’opposer à l’intercession de Marie ? Dieu le Saint Esprit, à l’ombre duquel se tient la Sainte Vierge, pourrait-il refuser les aspirations de Celle qui demeure docile à ses inspirations ? Simone MARTINI, Maestà, 1315, fresque, Palazzo Pubblico, Sienne, Italie Animés d’une pareille confiance, nous supplions la Sainte Vierge de prier pour nous. Nous lui confions, dans l’intimité de nos âmes, nos soucis et nos inquiétudes. En Bonne Mère, elle devient alors inquiète de nos inquiétudes ; soucieuse de nos soucis ; compatissante à nos douleurs, et cela dés maintenant » comme à l’heure de notre mort ». Nous qui sommes de pauvres pécheurs » avons recours à la richesse de Celle qui, Pleine-de-Grâce, est préservée du péché. Elle est donc la mieux disposée, l’Immaculée, pour défendre notre cause au côté de son Fils. En Mère de Dieu, elle répand sur nous, ces grâces dont elle est pleine et comblée. Pauvres pécheurs nous l’entendons, en Mère exigeante, nous ramener à son Fils, quand nos péchés nous en éloignent tout ce qu’il vous dira, faites-le » Jn 2, 5. Cet ordre, lancé à Cana en Galilée, résonne en nous. C’est cet appel maternel, lancé à la suite de son Fils et de Saint Jean-Baptiste, qui nous invite à la conversion. L’écho de la Grotte bénie de Lourdes y est à l’unisson. Par Sainte Bernadette nous entendons la Belle Dame des Roches de Massabielle nous y inviter Priez pour la conversion des pécheurs ». Cette intention est la nôtre. C’est pour nous, Fils de la Bigorre et des Quatre Vallées, un devoir filial. Être fils de ce pays, c’est appartenir à la Vierge Marie. Simone MARTINI, Maestà, 1315, fresque, détail, Palazzo Pubblico, Sienne, Italie – CONCLUSION – Cette prière de l’Ave Maria nous est, ô combien, familière. Depuis notre plus jeune âge, nous l’avons apprise par cœur. Et depuis lors, nous la récitons plusieurs fois par jour. Elle est sur nos lèvres le matin et le soir, elle revient avec les cloches sonnant joyeusement l’Angelus et elle se prolonge, alors que nous égrainons le chapelet. Cependant, la familiarité de cette prière est plus profonde encore. Elle vient de ce que du haut de la Croix, le Seigneur nous recommande à sa mère Fils voici votre mère » Jn 19,27a. Depuis lors, en disciples bien-aimés du Seigneur, nous avons – comme Saint Jean – pris Marie chez nous Cf. Jn 19, 27b. La voici donc la source de cette familiarité la Mère de Dieu est notre mère ; nous sommes ses enfants. Sainte Marie, Sainte Mère de Dieu, priez pour nous. Mère du Christ, priez pour nous. Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous, amen. abbé Benjamin MARTIN Giovanni BELLINI, Vierge à l’enfant, 1485-1490, Metropolitan Museum of Art, New York, USA [1] Cf. P-M Guillaume, Je vous salue Marie, une longue histoire in Képhas, avril – juin 2002. [2] Saint Thomas d’Aquin, Le Pater et l’Ave, Paris, Nouvelles Editions latines, 12, p. 175. [3] Ibid. 17, p. 179. [4] Cf. Concile de Trente, I, 1, 2. [5] Concile de Nicée, anathème faisant suite à la profession de foi. En italique, trad. liturgique du credo. [6] Entre crochet, nous avons placé les précisions apportées lors du concile de Constantinople. Notons que le Credo de Nicée – Constantinople sera réaffirmé et publié lors du Concile de Chalcédoine en 451.
parolesave maria salam shalom. Ave maria CHANT de LOURDES La vie des sanctuaire a LOURDES (65) - 1 -Ô Vierge MarieLe peuple chrétienÀ Lourdes vous prieChez vous il revient.Ave, ave, ave Maria. (bis) - 2 -Le fond de la rocheS'éclaire à l'instantLa Dame s'approcheFait signe à l'enfant.Ave, ave, ave Maria. (bis) - 3 - (Non chanté ici)Venez, je
Voici les textes et les paroles des chants de l’ordinaire de la messe, avec la mélodie des “Messes de l’Emmanuel”. Chants Il est vivant, CD de Noël – Il est vivant ! Emmanuel, Dieu avec nous – CD 47 © 2000, Editions de l’Emmanuel, 16,10 € Paroles de l’ordinaire de la messe kyriale Kyrie Seigneur, prends pitié » Seigneur Jésus, envoyé par le Père, Pour guérir et sauver les hommes, Prends pitié de nous. Kyrie, Kyrie eleison bis Ô Christ, venu dans le monde, Appeler tous les pécheurs, Prends pitié de nous. Christe eleison, Christe eleison, Christe eleison bis Seigneur Jésus, élevé dans la gloire du Père, Où tu intercèdes pour nous, Prend pitié de nous. Kyrie, Kyrie eleison bis Glória en latin Gloire à Dieu en français Glória in excélsis Deo Gloire à Dieu, au plus haut des cieux et in terra pax homínibus bonae voluntátis. et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. Laudámus te, Nous te louons, benedícimus te, nous te bénissons, adorámus te, nous t’adorons, glorificámus te, nous te glorifions, grátias ágimus tibi propter magnam glóriam tuam, nous te rendons grâce pour ton immense gloire. Dómine Deus, Rex cæléstis, Seigneur Dieu, Roi du Ciel, Deus Pater omnípotens. Dieu le Père tout-puissant. Dómine Fili Unigénite, Iesu Christe, Seigneur Fils unique Jésus-Christ, Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père, qui tollis peccáta mundi, miserére nobis; Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous. qui tollis peccáta mundi Toi qui enlèves le péché du monde, súscipe deprecatiónem nostram, reçois notre prière. Qui sedes ad déxteram Patris, Toi qui es assis à la droite du Père, miserere nobis. prends pitié de nous. Quóniam tu solus Sanctus, Car Toi seul es Saint, tu solus Dóminus, toi seul es Seigneur, tu solus Altíssimus, toi seul es le Très-Haut, Iesu Christe, Jésus-Christ, cum Sancto Spíritu, avec le Saint Esprit, in glória Dei Patris. dans la gloire de Dieu le Père. Amen. Amen. Sanctus en latin Sanctus, Sanctus, Sanctus Dóminus Deus Sábaoth. Pleni sunt caeli et terra glória tua. Hosánna in excélsis. Benedíctus qui venit in nómine Dómini. Hosánna in excélsis. Sanctus en français Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux ! Agnus Dei en latin Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, miserere nobis. Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, miserere nobis. Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, dona nobis pacem. Agneau de Dieu en français Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous. Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous. Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, donne-nous la paix. Anamnèse Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. Nous rappelons ta mort, Seigneur ressuscité et nous attendons que tu viennes. Gloire à Toi qui étais mort, Gloire à Toi qui es vivant, notre sauveur et notre Dieu ! Viens Seigneur Jésus ! Le contenu du CD Messe de l’Emmanuel Kyrie & Gloria Alléluia Sanctus, Anamnèse, Agnus Réjouis-toi, fille de Jérusalem Maranatha, l’Esprit et l’Epouse Voici que la Vierge concevra Eveillez-vous. Verbum caro factum est Notre Dieu s’est fait homme Jésus, Verbe éternel Acheter le CD Acheter les MP3 ou les partitions
Les60 couplets de l’Ave Maria de Lourdes commentés par Mgr Perrier Tous les soirs, à Lourdes, la procession aux flambeaux égrène quelques strophes du cantique traditionnel.
LE MESSAGE DE LOURDESOn appelle Message de Lourdes» les gestes et les paroles échangés entre la Vierge Marie et Bernadette Soubirous, à la Grotte de Massabielle, au cours de dix-huit apparitions. Ce message peut se résumer ainsi Dieu est Amour et Il nous aime tels que nous Lourdes, en 1858, la famille de Bernadette Soubirous, ruinée, a trouvé refuge au cachot. Le 11 février 1858, Bernadette, sa sœur Toinette et leur amie Jeanne Abadie, vont chercher du bois. Elles se dirigent vers "l'endroit où le canal rejoint le Gave". Elles arrivent devant la Grotte de Massabielle. Toinette et Jeanne traversent l'eau glaciale du canal. Bernadette, en raison de son asthme chronique, hésite à faire autant. C'est alors qu'elle "entend un bruit comme un coup de vent", mais "aucun arbre ne bouge". Levant la tête, elle voit, dans le creux du rocher, une petite demoiselle, enveloppée de lumière, qui la regarde et lui sourit". C'est la première apparition de Notre Dame. Au temps de Bernadette, la Grotte était un lieu sale, obscur, humide et froid. On appelait cette Grotte la "Tute aux cochons", parce que c'était le lieu où l'on conduisait les porcs. C'est là que Marie, toute blancheur, toute pureté, signe de l'Amour de Dieu, c'est-à-dire signe de ce que Dieu veut faire en chacun de nous, a voulu apparaître. Il y a un immense contraste entre cette Grotte obscure, humide, et la présence de la Vierge Marie, "l'Immaculée Conception".Cela nous rappelle l'Évangile la rencontre entre la richesse de Dieu et la pauvreté de l'homme. Le Christ est venu chercher ce qui était perdu. A Lourdes, le fait que Marie soit apparue dans une grotte sale et obscure, dans ce lieu qui s'appelle Massabielle, le vieux rocher, c'est pour nous dire que Dieu vient nous rejoindre là où nous sommes, en plein cœur de nos misères, de toutes nos causes perdues. La Grotte n'est pas seulement le lieu de l'événement, un lieu géographique, c'est aussi un lieu où Dieu nous fait signe pour nous dévoiler son cœur et notre propre cœur. C'est un endroit où Dieu nous laisse un message qui n'est autre que celui de l'Évangile. Dieu vient pour nous dire qu'il nous aime voilà tout le contenu du "Message de Lourdes"... et Dieu nous aime tels que nous 18 février 1858 des paroles extraordinaires Lors de la troisième apparition, le 18 février, la Vierge parle pour la première fois. A Bernadette qui lui tend une feuille de papier et un crayon pour qu'elle inscrive son nom, "la Dame" réplique "Ce que j'ai à vous dire, ce n'est pas nécessaire de le mettre par écrit". C'est une parole extraordinaire. Cela veut dire que Marie veut entrer avec Bernadette dans une relation qui est de l'ordre de l'amour, qui se situe au niveau du cœur. Le cœur, dans la Bible, signifie le centre même de la personnalité, de ce qu'il y a de plus profond en l'homme. Bernadette est d'emblée invitée à ouvrir les profondeurs de son cœur à ce message d' la deuxième parole de la Vierge "Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours?", Bernadette est bouleversée. C'est la première fois qu'on lui dit "vous". Elle illustrera cette parole en disant "Elle me regarde comme une personne regarde une autre personne". L'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, est une personne. Bernadette, se sentant ainsi respectée et aimée, fait l'expérience d'être elle- même une personne. Nous sommes tous dignes aux yeux de Dieu. Parce que chacun est aimé par parole de la Vierge "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre". Nous connaissons le monde de la violence, du mensonge, de la sensualité, du profit, de la guerre. Mais nous connaissons aussi le monde de la charité, de la solidarité, de la justice. Quand Jésus, dans l'Évangile, nous invite à découvrir le Royaume des cieux, il nous invite à découvrir, dans le monde tel qu'il est, un "autre monde". Là où il y a l'Amour, Dieu est présent. Cette réalité n’occulte pas l’horizon du message qui est le Ciel. La Vierge Marie transmet à Bernadette la certitude d’une terre promise qui ne pourra être atteinte que par delà la mort. Sur terre, ce sont les fiançailles ; les noces sont pour après, pour le Ciel. dieu est amour Faire l'expérience de Dieu, ce n'est pas autre chose que de faire l'expérience de l'amour sur cette terre. A celui qui a su découvrir cela, Jésus déclare "Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu". Malgré sa misère, sa maladie, son inculture, Bernadette a toujours été profondément heureuse. C'est cela le Royaume de Dieu, le monde du vrai Amour. Pendant les sept premières apparitions de Marie, Bernadette a montré un visage rayonnant de joie, de bonheur, de entre la huitième et la douzième apparition, tout change le visage de Bernadette devient dur, triste, douloureux et surtout elle accomplit des gestes incompréhensibles... Marcher à genoux jusqu'au fond de la Grotte; embrasser le sol, pourtant sale et dégoûtant, de cette Grotte; manger quelques herbes amères; gratter le sol et, par trois fois, essayer de boire de l'eau boueuse, en aspirer un peu, puis la rejeter; prendre de la boue entre ses mains et se barbouiller la figure. Puis, Bernadette regarde la foule en écartant ses bras. Alors, tous disent "Elle est folle". Pendant quatre apparitions, Bernadette reproduira les mêmes gestes. Qu'est-ce que cela signifie ? Personne n'a rien compris ! Nous sommes pourtant au cœur du "Message de Lourdes".LE SENS BIBLIQUE DES APPARITIONSLes gestes de Bernadette sont des gestes bibliques. Parce que "la Dame" le lui a demandé, Bernadette exprimera l'Incarnation, la Passion et la Mort du Christ. Marcher à genoux jusqu'au fond de la Grotte c'est le geste de l'Incarnation, de l'abaissement de Dieu fait homme. Et Bernadette embrasse la terre pour signifier que cet abaissement est bien le geste de l'Amour de Dieu pour les hommes. Manger les herbes amères rappelle la tradition juive que l’on trouve dans les textes anciens. Lorsque les juifs voulaient signifier que Dieu avait pris sur lui toutes les amertumes, tous les péchés du monde, ils tuaient un agneau, le vidaient, le remplissaient d'herbes amères et prononçaient sur lui la prière "Voici l'Agneau de Dieu qui prend sur lui, qui enlève toutes les amertumes, tous les péchés du monde". Cette prière est évoquée à la messe. Se barbouiller la figure le prophète Isaïe, lorsqu'il parle du Messie, du Christ, il le montre sous les traits du Serviteur souffrant. "Parce qu'il portait sur lui tous les péchés des hommes, son visage n'avait plus figure humaine", précise Isaïe. Il poursuit "Il était comme un mouton que l'on conduit à l'abattoir et, sur son passage, les gens se moquaient de lui". Voilà, à la Grotte, Bernadette défigurée par la boue, et la foule qui crie "Elle est devenue folle". La grotte cache un trésor immense, incommensurable Les gestes que Bernadette accomplit sont des gestes de libération. La Grotte est désencombrée de ses herbes, de sa boue. Mais pourquoi faut-il ainsi libérer cette Grotte ? Parce qu'elle cache un trésor immense, incommensurable, qu'il faut absolument mettre à à la neuvième apparition, "la Dame" demandera à Bernadette d'aller gratter le sol, au fond de cette "Tute aux cochons", en lui disant "Allez à la source, boire et vous y laver". Et voici qu'un peu d'eau boueuse commence à couler, suffisamment pour que Bernadette puisse en boire. Et voilà que cette eau devient, petit à petit, transparente, pure, limpide. Par ces gestes, nous est dévoilé le mystère même du cœur du Christ "Un soldat, de sa lance, lui transperça le cœur et, aussitôt, jaillit du sang et de l'eau". Mais aussi les profondeurs du mystère du cœur de l'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu "L'eau que je te donnerai, deviendra en toi source jaillissant en vie éternelle". Le cœur de l'homme, blessé par le péché, est signifié par les herbes et la boue. Mais au fond de ce cœur, il y a la vie même de Dieu, signifiée par la demande à Bernadette "Est-ce que "la Dame" te disait quelque chose ?". Elle répondra "Oui, de temps à autre elle disait "Pénitence, pénitence, pénitence. Priez pour les pécheurs". Par "pénitence", il faut comprendre conversion. Pour l'Église, la conversion consiste, comme le Christ l'a enseigné, à tourner son cœur vers Dieu, vers ses frères. Prier fait entrer dans l'Esprit de Dieu. Ainsi nous pouvons réaliser que le péché ne fait pas le bonheur de l'homme. Le péché, c'est tout ce qui s’oppose à de la treizième apparition , Marie s'adresse ainsi à Bernadette "Allez dire aux prêtres qu'on bâtisse ici une chapelle et qu'on y vienne en procession". "Qu'on vienne en procession", signifie marcher, dans cette vie, toujours auprès de nos frères. "Qu'on bâtisse une chapelle". A Lourdes, des chapelles ont été construites, pour accueillir la foule des pèlerins. Mais ces chapelles ne sont que les signes de cette communion basée sur la charité, à laquelle tous sont appelés. La chapelle, c'est " l'Église" que nous devons construire, là où nous sommes, dans notre famille, sur notre lieu de travail, dans notre paroisse, dans notre diocèse. Tout chrétien passe sa vie à construire l'Église, en vivant la communion avec Dieu et ses dame dit son nom "Que soy era Immaculada Counceptiou" Le 25 mars 1858, jour de la seizième apparition, Bernadette se rend à la Grotte où, à l'initiative de l'abbé Peyramale, curé de Lourdes, elle demande à "la Dame" de dire son nom. Par trois fois, Bernadette pose la question. A la quatrième demande, "la Dame" lui répond en patois "Que soy era Immaculada Counceptiou", ce qui veut dire en français "Je suis l'Immaculée Conception". Bernadette n'a pas compris immédiatement le sens de cette parole. L'Immaculée Conception, tel que l'enseigne l'Église, c'est "Marie conçue sans péché, grâce aux mérites de la Croix du Christ" définition du dogme promulgué en 1854. Bernadette se rend aussitôt chez Monsieur le Curé pour lui transmettre le nom de "la Dame". Il comprend que c'est la Mère de Dieu qui apparaît à la Grotte. Plus tard, l'évêque de Tarbes, Mgr Laurence, authentifiera cette révélation. Tous appelés à devenir immaculésLa signature du message - quand la Dame dit son nom - intervient après trois semaines d’apparitions et trois semaines de silence du 4 au 25 mars. Le 25 mars est le jour de l’Annonciation, de la conception » de Jésus dans le sein de Marie. La Dame de la Grotte dit sa vocation elle est la mère de Jésus, tout son être est de concevoir le Fils de Dieu, elle est toute pour lui. Pour cela, elle est immaculée, habitée par Dieu. Ainsi, l’Église et tout chrétien ont à se laisser habiter par Dieu pour devenir immaculés, radicalement pardonnés et graciés de façon à être, eux aussi, témoins de Dieu. Ce sera la vocation de 7 avril, pour l’apparition suivante, la flamme du cierge passera entre ses doigts sans la brûler. Elle devient transparente de la lumière, elle peut, elle aussi, communiquer la lumière de Dieu. Marie nous dit qu’elle est ce que nous devons devenir. Le jour de sa première communion 3 juin 1858, Bernadette prolonge cette expérience en s’unissant au don de Dieu.
ÔReine des cieux. Ave, Ave, Ave Maria (bis) 2 - Au salut du monde Pour mieux travailler Qu'une foi profonde Nous aide à prier. 3 - Soyez le refuge Des pauvres pécheurs Ô Mère
Paroles de la chanson Ave Maria-Version Latine de Schubert par Chants de Noel Ave Maria Gratia plena Maria Gratia plena Maria Gratia plena Ave, ave dominus Dominus tecum Benedicta tu in mulieribus Et benedictus Et benedictus fructus ventris Ventris tui Jesus Ave Maria Ave Maria Mater dei Ora pro nobis pecatoribus Ora, ora pro nobis Ora ora pro nobis pecatoribus Nunc et in hora mortis In hora mortis nostrae In hora mortis, mortis nostrae In hora mortis nostrae Ave Maria Sélection des chansons du moment Les plus grands succès de Chants de Noel
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