Quisommes-nous ? LA REVUE . Culture Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus La Gourmandise Natale, par Charles Maurras. Culture & Civilisations vgauredijon-14 août 2022. La cuisine provençale selon Maurras ! Préface à l'ouvrage de M. Maurice BrunGroumandugi,
La longue, lâinĂ©puisable durĂ©e des civilisations Un texte classique de Fernand Braudel Fernand Braudel⊠Ce texte est extrait de lâarticle de Fernand Braudel Histoire des Civilisations le passĂ© explique le prĂ©sent » publiĂ© en 1959 dans LâencyclopĂ©die française et repris en 1997 dans Les Ambitions de lâHistoire Paris, Ăditions de Fallois, 1997. Ce que lâhistorien des civilisations peut affirmer, mieux quâaucun autre, câest que les civilisations sont des rĂ©alitĂ©s de trĂšs longue durĂ©e. Elles ne sont pas mortelles , Ă lâĂ©chelle de notre vie individuelle surtout, malgrĂ© la phrase trop cĂ©lĂšbre de Paul ValĂ©ry. Je veux dire que les accidents mortels, sâils existent et ils existent, bien entendu, et peuvent disloquer leurs constellations fondamentales les frappent infiniment moins souvent quâon ne le pense. Dans bien des cas, il ne sâagit que de mises en sommeil. Dâordinaire, ne sont pĂ©rissables que leurs fleurs les plus exquises, leurs rĂ©ussites les plus rares, mais les racines profondes subsistent au-delĂ de bien des ruptures, de bien des hivers. RĂ©alitĂ©s de longue, dâinĂ©puisable durĂ©e, les civilisations, sans fin rĂ©adaptĂ©es Ă leur destin, dĂ©passent donc en longĂ©vitĂ© toutes les autres rĂ©alitĂ©s collectives; elles leur survivent. De mĂȘme que, dans lâespace, elles transgressent les limites des sociĂ©tĂ©s prĂ©cises qui baignent ainsi dans un monde rĂ©guliĂšrement plus vaste quâelles-mĂȘmes et en reçoivent, sans toujours en ĂȘtre conscientes, une impulsion, des impulsions particuliĂšres, de mĂȘme sâaffirme dans le temps, Ă leur bĂ©nĂ©fice, un dĂ©passement que Toynbee a bien notĂ© et qui leur transmet dâĂ©tranges hĂ©ritages, incomprĂ©hensibles pour qui se contente dâobserver, de connaĂźtre le prĂ©sent » au sens le plus Ă©troit. Autrement dit, les civilisations survivent aux bouleversements politiques, sociaux, Ă©conomiques, mĂȘme idĂ©ologiques que, dâailleurs, elles commandent insidieusement, puissamment parfois. La RĂ©volution française nâest pas une coupure totale dans le destin de la civilisation française, ni la RĂ©volution de 1917 dans celui de la civilisation russe, que certains intitulent, pour lâĂ©largir encore, la civilisation orthodoxe orientale. Je ne crois pas davantage, pour les civilisations sâentend, Ă des ruptures ou Ă des catastrophes sociales qui seraient irrĂ©mĂ©diables. Donc, ne disons pas trop vite, ou trop catĂ©goriquement, comme Charles Seignobos le soutenait un jour 1938 dans une discussion amicale avec lâauteur de ces lignes, quâil nây a pas de civilisation française sans une bourgeoisie, ce que Jean Cocteau traduit Ă sa façon La bourgeoisie est la plus grande souche de France⊠Il y a une maison, une lampe, une soupe, du feu, du vin, des pipes, derriĂšre toute oeuvre importante de chez nous. » Et cependant, comme les autres, la civilisation française peut, Ă la rigueur, changer de support social, ou sâen crĂ©er un nouveau. En perdant telle bourgeoisie, elle peut mĂȘme en voir pousser une autre. Tout au plus changerait-elle, Ă cette Ă©preuve, de couleur par rapport Ă elle-mĂȘme, mais elle conserverait presque toutes ses nuances ou originalitĂ©s par rapport Ă dâautres civilisations; elle persisterait, en somme, dans la plupart de ses vertus » et de ses erreurs ». Du moins, je lâimagine⊠Aussi bien, pour qui prĂ©tend Ă lâintelligence du monde actuel, Ă plus forte raison pour qui prĂ©tend y insĂ©rer une action, câest une tĂąche payante » que de savoir discerner, sur la carte du monde, les civilisations aujourdâhui en place, en fixer les limites, en dĂ©terminer les centres et pĂ©riphĂ©ries, les provinces et lâair quâon y respire, les formes » particuliĂšres et gĂ©nĂ©rales qui y vivent et sây associent. Sinon, que de dĂ©sastres ou de bĂ©vues en perspective! Dans cinquante, dans cent ans, voire dans deux ou trois siĂšcles, ces civilisations seront encore, selon toute vraisemblance, Ă peu prĂšs Ă la mĂȘme place sur la carte du monde, que les hasards de lâHistoire les aient, ou non, favorisĂ©es, toutes choses Ă©gales dâailleurs, comme dit la sagesse des Ă©conomistes, et sauf Ă©videmment si lâhumanitĂ©, entre-temps, ne sâest pas suicidĂ©e, comme malheureusement elle en a, dĂšs aujourdâhui, les moyens. Ainsi notre premier geste est de croire Ă lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©, Ă la diversitĂ© des civilisations du monde, Ă la permanence, Ă la survie de leurs personnages, ce qui revient Ă placer au premier rang de lâactuel cette Ă©tude de rĂ©flexes acquis, dâattitudes sans grande souplesse, dâhabitudes fermes, de goĂ»ts profonds quâexplique seule une histoire lente, ancienne, peu consciente tels ces antĂ©cĂ©dents que la psychanalyse place au plus profond des comportements de lâadulte. Il faudrait quâon nous y intĂ©resse dĂšs lâĂ©cole, mais chaque peuple prend trop de plaisir Ă se considĂ©rer dans son propre miroir, Ă lâexclusion des autres. En vĂ©ritĂ©, cette connaissance prĂ©cieuse reste assez peu commune. Elle obligerait Ă considĂ©rer en dehors de la propagande, valable seulement, et encore, Ă court terme tous les graves problĂšmes des relations culturelles, cette nĂ©cessitĂ© de trouver, de civilisation Ă civilisation, des langages acceptables qui respectent et favorisent des positions diffĂ©rentes, peu rĂ©ductibles les unes aux autres. Et pourtant, tous les observateurs, tous les voyageurs, enthousiastes ou maussades, nous disent lâuniformisation grandissante du monde. DĂ©pĂȘchons-nous de voyager avant que la terre nâait partout le mĂȘme visage! En apparence, il nây a rien Ă rĂ©pondre Ă ces arguments. Hier, le monde abondait en pittoresque, en nuances; aujourdâhui toutes les villes, tous les peuples se ressemblent dâune certaine maniĂšre Rio de Janeiro est envahi depuis plus de vingt ans par les gratte-ciel; Moscou fait penser Ă Chicago; partout des avions, des camions, des autos, des voies ferrĂ©es, des usines; les costumes locaux disparaissent, les uns aprĂšs les autres⊠Cependant, nâest-ce pas commettre, au-delĂ dâĂ©videntes constatations, une sĂ©rie dâerreurs assez graves? Le monde dâhier avait dĂ©jĂ ses uniformitĂ©s; la technique et câest elle dont on voit partout le visage et la marque nâest assurĂ©ment quâun Ă©lĂ©ment de la vie des hommes, et surtout, ne risquons-nous pas, une fois de plus, de confondre la et les civilisations ? La terre ne cesse de se rĂ©trĂ©cir et, plus que jamais, voilĂ les hommes sous un mĂȘme toit » Toynbee, obligĂ©s de vivre ensemble, les uns sur les autres. A ces rapprochements, ils doivent de partager des biens, des outils, peut-ĂȘtre mĂȘme certains prĂ©jugĂ©s communs. Le progrĂšs technique a multipliĂ© les moyens au service des hommes. Partout la civilisation offre ses services, ses stocks, ses marchandises diverses. Elle les offre sans toujours les donner. Si nous avions sous les yeux une carte des rĂ©partitions des grosses usines, des hauts fourneaux, des centrales Ă©lectriques, demain des usines atomiques, ou encore une carte de la consommation dans le monde des produits modernes essentiels, nous nâaurions pas de peine Ă constater que ces richesses et que ces outils sont trĂšs inĂ©galement rĂ©partis entre les diffĂ©rentes rĂ©gions de la terre. Il y a, ici, les pays industrialisĂ©s, et lĂ , les sous-dĂ©veloppĂ©s qui essaient de changer leur sort avec plus ou moins dâefficacitĂ©. La civilisation ne se distribue pas Ă©galement. Elle a rĂ©pandu des possibilitĂ©s, des promesses, elle suscite des convoitises, des ambitions. En vĂ©ritĂ©, une course sâest instaurĂ©e, elle aura ses vainqueurs, ses Ă©lĂšves moyens, ses perdants. En ouvrant lâĂ©ventail des possibilitĂ©s humaines, le progrĂšs a ainsi Ă©largi la gamme des diffĂ©rences. Tout le peloton se regrouperait si le progrĂšs faisait halte ce nâest pas lâimpression quâil donne. Seules, en fait, les civilisations et les Ă©conomies compĂ©titives sont dans la course. Bref, sâil y a, effectivement, une inflation de la civilisation, il serait puĂ©ril de la voir, au-delĂ de son triomphe, Ă©liminant les civilisations diverses, ces vrais personnages, toujours en place et douĂ©s de longue vie. Ce sont eux qui, Ă propos de progrĂšs, engagent la course, portent sur leurs Ă©paules lâeffort Ă accomplir, lui donnent, ou ne lui donnent pas un sens. Aucune civilisation ne dit non Ă lâensemble de ces biens nouveaux, mais chacune lui donne une signification particuliĂšre. Les gratte-ciel de Moscou ne sont pas les buildings de Chicago. Les fourneaux de fortune et les hauts fourneaux de la Chine populaire ne sont pas, malgrĂ© des ressemblances, les hauts fourneaux de notre Lorraine ou ceux du BrĂ©sil de Minas Gerais ou de Volta Redonda. Il y a le contexte humain, social, politique, voire mystique. Lâoutil, câest beaucoup, mais lâouvrier, câest beaucoup aussi, et lâouvrage, et le coeur que lâon y met, ou que lâon nây met pas. Il faudrait ĂȘtre aveugle pour ne pas sentir le poids de cette transformation massive du monde, mais ce nâest pas une transformation omniprĂ©sente et, lĂ oĂč elle sâaccomplit, câest sous des formes, avec une ampleur et une rĂ©sonance humaine rarement semblables. Autant dire que la technique nâest pas tout, ce quâun vieux pays comme la France sait, trop bien sans doute. Le triomphe de la civilisation au singulier, ce nâest pas le dĂ©sastre des pluriels. Pluriels et singulier dialoguent, sâajoutent et aussi se distinguent, parfois Ă lâoeil nu, presque sans quâil soit besoin dâĂȘtre attentif. Sur les routes interminables et vides du Sud algĂ©rien, entre Laghouat et GhardaĂŻa, jâai gardĂ© le souvenir de ce chauffeur arabe qui, aux heures prescrites, bloquant son autocar, abandonnait ses passagers Ă leurs pensĂ©es et accomplissait, Ă quelques mĂštres dâeux, ses priĂšres rituelles⊠Ces images, et dâautres, ne valent pas comme une dĂ©monstration. Mais la vie est volontiers contradictoire le monde est violemment poussĂ© vers lâunitĂ©; en mĂȘme temps, il reste fondamentalement divisĂ©. Ainsi en Ă©tait-il hier dĂ©jĂ unitĂ© et hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© cohabitaient vaille que vaille. Pour renverser le problĂšme un instant, signalons cette unitĂ© de jadis que tant dâobservateurs nient aussi catĂ©goriquement quâils affirment lâunitĂ© dâaujourdâhui. Ils pensent quâhier le monde Ă©tait divisĂ© contre lui-mĂȘme par lâimmensitĂ© et la difficultĂ© des distances montagnes, dĂ©serts, Ă©tendues ocĂ©aniques, Ă©charpes forestiĂšres constituaient autant de barriĂšres rĂ©elles. Dans cet univers cloisonnĂ©, la civilisation Ă©tait forcĂ©ment diversitĂ©. Sans doute. Mais lâhistorien qui se retourne vers ces Ăąges rĂ©volus, sâil Ă©tend ses regards au monde entier, nâen perçoit pas moins des ressemblances Ă©tonnantes, des rythmes trĂšs analogues Ă des milliers de lieues de distance. La Chine des Ming, si cruellement ouverte aux guerres dâAsie, est plus proche de la France des Valois, assurĂ©ment, que la Chine de Mao TsĂ©toung ne lâest de la France de la Ve RĂ©publique. Nâoublions pas dâailleurs que mĂȘme Ă cette Ă©poque, les techniques voyagent. Les exemples seraient innombrables. Mais lĂ nâest pas le grand ouvrier de lâuniformitĂ©. Lâhomme, en vĂ©ritĂ©, reste toujours prisonnier dâune limite, dont il ne sâĂ©vade guĂšre. Cette limite, variable dans le temps, elle est sensiblement la mĂȘme, dâun bout Ă lâautre de la terre, et câest elle qui marque de son sceau uniforme toutes les expĂ©riences humaines, quelle que soit lâĂ©poque considĂ©rĂ©e. Au Moyen Age, au XVIe siĂšcle encore, la mĂ©diocritĂ© des techniques, des outils, des machines, la raretĂ© des animaux domestiques ramĂšnent toute activitĂ© Ă lâhomme lui-mĂȘme, Ă ses forces, Ă son travail; or, lâhomme, lui aussi, partout, est rare, fragile, de vie chĂ©tive et courte. Toutes les activitĂ©s, toutes les civilisations sâĂ©ploient ainsi dans un domaine Ă©troit de possibilitĂ©s. Ces contraintes enveloppent toute aventure, la restreignent Ă lâavance, lui donnent, en profondeur, un air de parentĂ© Ă travers espace et temps, car le temps fut lent Ă dĂ©placer ces bornes. Justement, la rĂ©volution, le bouleversement essentiel du temps prĂ©sent, câest lâĂ©clatement de ces enveloppes » anciennes, de ces contraintes multiples. A ce bouleversement, rien nâĂ©chappe. Câest la nouvelle civilisation, et elle met Ă lâĂ©preuve toutes les civilisations. Mais entendons-nous sur cette expression le temps prĂ©sent. Ne le jugeons pas, ce prĂ©sent, Ă lâĂ©chelle de nos vies individuelles, comme ces tranches journaliĂšres, si minces, insignifiantes, translucides, que reprĂ©sentent nos existences personnelles. A lâĂ©chelle des civilisations et mĂȘme de toutes les constructions collectives, câest dâautres mesures quâil faut se servir, pour les comprendre ou les saisir. Le prĂ©sent de la civilisation dâaujourdâhui est cette Ă©norme masse de temps dont lâaube se marquerait avec le XVIIIe siĂšcle et dont la nuit nâest pas encore proche. Vers 1750, le monde, avec ses multiples civilisations, sâest engagĂ© dans une sĂ©rie de bouleversements, de catastrophes en chaĂźne elles ne sont pas lâapanage de la seule civilisation occidentale. Nous y sommes encore, aujourdâhui. Cette rĂ©volution, ces troubles rĂ©pĂ©tĂ©s, repris, ce nâest pas seulement la rĂ©volution industrielle, câest aussi une rĂ©volution scientifique mais qui ne touche quâaux sciences objectives, dâoĂč un monde boiteux tant que les sciences de lâhomme nâauront pas trouvĂ© leur vrai chemin dâefficacitĂ©, une rĂ©volution biologique enfin, aux causes multiples, mais au rĂ©sultat Ă©vident, toujours le mĂȘme une inondation humaine comme la planĂšte nâen a jamais vue. BientĂŽt trois milliards dâhumains ils Ă©taient Ă peine 300 millions en 1400. Si lâon ose parler de mouvement de lâHistoire, ce sera, ou jamais, Ă propos de ces marĂ©es conjuguĂ©es, omniprĂ©sentes. La puissance matĂ©rielle de lâhomme soulĂšve le monde, soulĂšve lâhomme, lâarrache Ă lui- mĂȘme, le pousse vers une vie inĂ©dite. Un historien habituĂ© Ă une Ă©poque relativement proche le XVIe siĂšcle par exemple a le sentiment, dĂšs le XVIIIe, dâaborder une planĂšte nouvelle. Justement, les voyages aĂ©riens de lâactualitĂ© nous ont habituĂ©s Ă lâidĂ©e fausse de limites infranchissables que lâon franchit un beau jour la limite de la vitesse du son, la limite dâun magnĂ©tisme terrestre qui envelopperait la Terre Ă 8 000 km de distance. De telles limites, peuplĂ©es de monstres, coupĂšrent hier, Ă la fin du XVe siĂšcle, lâespace Ă conquĂ©rir de lâAtlantique⊠Or, tout se passe comme si lâhumanitĂ©, sans sâen rendre compte toujours, avait franchi du XVIIIe siĂšcle Ă nos jours une de ces zones difficiles, une de ces barriĂšres qui dâailleurs se dressent encore devant elle, dans telle ou telle partie du monde. Ceylan vient seulement de connaĂźtre, avec les merveilles de la mĂ©decine, la rĂ©volution biologique qui bouleverse le monde, en somme la prolongation miraculeuse de la vie. Mais la chute du taux de natalitĂ©, qui accompagne gĂ©nĂ©ralement cette rĂ©volution, nâa pas encore touchĂ© lâĂźle, oĂč ce taux reste trĂšs haut, naturel, Ă son maximum⊠Ce phĂ©nomĂšne se retrouve dans maints pays, telle lâAlgĂ©rie. Aujourdâhui seulement, la Chine connaĂźt sa vĂ©ritable entrĂ©e, massive, dans la vie industrielle. La France sây enfonce Ă corps perdu. Est-il besoin de dire que ce temps nouveau rompt avec les vieux cycles et les traditionnelles habitudes de lâhomme? Si je mâĂ©lĂšve si fortement contre les idĂ©es de Spengler ou de Toynbee, câest quâelles ramĂšnent obstinĂ©ment lâhumanitĂ© Ă ses heures anciennes, pĂ©rimĂ©es, au dĂ©jĂ vu. Pour accepter que les civilisations dâaujourdâhui rĂ©pĂštent le cycle de celle des Incas, ou de telle autre, il faut avoir admis, au prĂ©alable, que ni la technique, ni lâĂ©conomie, ni la dĂ©mographie nâont grand-chose Ă voir avec les civilisations. En fait, lâhomme change dâallure. La civilisation, les civilisations, toutes nos activitĂ©s, les matĂ©rielles, les spirituelles, les intellectuelles, en sont affectĂ©es. Qui peut prĂ©voir ce que seront demain le travail de lâhomme et son Ă©trange compagnon, le loisir de lâhomme? Ce que sera sa religion, prise entre la tradition, lâidĂ©ologie, la raison ? Qui peut prĂ©voir ce que deviendront, au-delĂ des formules actuelles, les explications de la science objective de demain, ou le visage que prendront les sciences humaines, dans lâenfance encore, aujourdâhui ? Dans le large prĂ©sent encore en devenir, une Ă©norme diffusion » est donc Ă lâoeuvre. Elle ne brouille pas seulement le jeu ancien et calme des civilisations les unes par rapport aux autres; elle brouille le jeu de chacune par rapport Ă elle-mĂȘme. Cette diffusion, nous lâappelons encore, dans notre orgueil dâOccidentaux, le rayonnement de notre civilisation sur le reste du monde. A peine peut-on excepter de ce rayonnement, Ă dire dâexpert, les indigĂšnes du centre de la Nouvelle-GuinĂ©e, ou ceux de lâEst himalayen. Mais cette diffusion en chaĂźne, si lâOccident en a Ă©tĂ© lâanimateur, lui Ă©chappe dĂ©sormais, de toute Ă©vidence. Ces rĂ©volutions existent maintenant en dehors de nous. Elles sont la vague qui grossit dĂ©mesurĂ©ment la civilisation de base du monde. Le temps prĂ©sent, câest avant tout cette inflation de la civilisation et, semble-t-il, la revanche, dont le terme ne sâaperçoit pas, du singulier sur le pluriel. Semble-t-il. Car je lâai dĂ©jĂ dit cette nouvelle contrainte ou cette nouvelle libĂ©ration, en tout cas cette nouvelle source de conflits et cette nĂ©cessitĂ© dâadaptations, si elles frappent le monde tout entier, y provoquent des mouvements trĂšs divers. On imagine sans peine les bouleversements que la brusque irruption de la technique et de toutes les accĂ©lĂ©rations quâelle entraĂźne peut faire naĂźtre dans le jeu interne de chaque civilisation, Ă lâintĂ©rieur de ses propres limites, matĂ©rielles ou spirituelles. Mais ce jeu nâest pas clair, il varie avec chaque civilisation, et chacune, vis-Ă -vis de lui, sans le vouloir, du fait de rĂ©alitĂ©s trĂšs anciennes et rĂ©sistantes parce quâelles sont sa structure mĂȘme, chacune se trouve placĂ©e dans une position particuliĂšre. Câest du conflit ou de lâaccord entre attitudes anciennes et nĂ©cessitĂ©s nouvelles, que chaque peuple fait journellement son destin, son actualitĂ© ». Quelles civilisations apprivoiseront, domestiqueront, humaniseront la machine et aussi ces techniques sociales dont parlait Karl Mannheim dans le pronostic lucide et sage, un peu triste, quâil risquait en 1943, ces techniques sociales que nĂ©cessite et provoque le gouvernement des masses mais qui, dangereusement, augmentent le pouvoir de lâhomme sur lâhomme? Ces techniques seront-elles au service de minoritĂ©s, de technocrates, ou au service de tous et donc de la libertĂ©? Une lutte fĂ©roce, aveugle, est engagĂ©e sous divers noms, selon divers fronts, entre les civilisations et la civilisation. Il sâagit de dompter, de canaliser celle-ci, de lui imposer un humanisme neuf. Dans cette lutte dâune ampleur nouvelle il ne sâagit plus de remplacer dâun coup de pouce une aristocratie par une bourgeoisie, ou une bourgeoisie ancienne par une presque neuve, ou bien des peuples insupportables par un Empire sage et morose, ou bien une religion qui se dĂ©fendra toujours par une idĂ©ologie universelle , dans cette lutte sans prĂ©cĂ©dent, bien des structures culturelles peuvent craquer, et toutes Ă la fois. Le trouble a gagnĂ© les grandes profondeurs et toutes les civilisations, les trĂšs vieilles ou plutĂŽt les trĂšs glorieuses, avec pignon sur les grandes avenues de lâHistoire, les plus modestes Ă©galement. De ce point de vue, le spectacle actuel le plus excitant pour lâesprit est sans doute celui des cultures en transit » de lâimmense Afrique noire, entre le nouvel ocĂ©an Atlantique, le vieil ocĂ©an Indien, le trĂšs vieux Sahara et, vers le Sud, les masses primitives de la forĂȘt Ă©quatoriale. Cette Afrique noire a sans doute, pour tout ramener une fois de plus Ă la diffusion, ratĂ© ses rapports anciens avec lâĂgypte et avec la MĂ©diterranĂ©e. Vers lâocĂ©an Indien se dressent de hautes montagnes. Quant Ă lâAtlantique, il a Ă©tĂ© longtemps vide et il a fallu, aprĂšs le XVe siĂšcle, que lâimmense Afrique basculĂąt vers lui pour accueillir ses dons et ses mĂ©faits. Mais aujourdâhui, il y a quelque chose de changĂ© dans lâAfrique noire câest, tout Ă la fois, lâintrusion des machines, la mise en place dâenseignements, la poussĂ©e de vraies villes, une moisson dâefforts passĂ©s et prĂ©sents, une occidentalisation qui a fait largement brĂšche, bien quâelle nâait certes pas pĂ©nĂ©trĂ© jusquâaux moelles les ethnographes amoureux de lâAfrique noire, comme Marcel Griaule, le savent bien. Mais lâAfrique noire est devenue consciente dâelle-mĂȘme, de sa conduite, de ses possibilitĂ©s. Dans quelles conditions ce passage sâopĂšre-t-il, au prix de quelles souffrances, avec quelles joies aussi, vous le sauriez en vous y rendant. Au fait, si jâavais Ă chercher une meilleure comprĂ©hension de ces difficiles Ă©volutions culturelles, au lieu de prendre comme champ de bataille les derniers jours de Byzance, je partirais vers lâAfrique noire. Avec enthousiasme. E n vĂ©ritĂ©, aurions-nous aujourdâhui besoin dâun nouveau, dâun troisiĂšme mot, en dehors de culture et de civilisation dont, les uns ou les autres, nous ne voulons plus faire une Ă©chelle des valeurs? En ce milieu du XXe siĂšcle, nous avons insidieusement besoin, comme le XVIIIe siĂšcle Ă sa mi-course, dâun mot nouveau pour conjurer pĂ©rils et catastrophes possibles, dire nos espoirs tenaces. Georges Friedmann, et il nâest pas le seul, nous propose celui dâhumanisme moderne. Lâhomme, la civilisation, doivent surmonter la sommation de la machine, mĂȘme de la machinerie lâautomation qui risque de condamner lâhomme aux loisirs forcĂ©s. Un humanisme, câest une façon dâespĂ©rer, de vouloir que les hommes soient fraternels les uns Ă lâĂ©gard des autres et que les civilisations, chacune pour son compte, et toutes ensemble, se sauvent et nous sauvent. Câest accepter, câest souhaiter que les portes du prĂ©sent sâouvrent largement sur lâavenir, au-delĂ des faillites, des dĂ©clins, des catastrophes que prĂ©disent dâĂ©tranges prophĂštes les prophĂštes relĂšvent tous de la littĂ©rature noire. Le prĂ©sent ne saurait ĂȘtre cette ligne dâarrĂȘt que tous les siĂšcles, lourds dâĂ©ternelles tragĂ©dies, voient devant eux comme un obstacle, mais que lâespĂ©rance des hommes ne cesse, depuis quâil y a des hommes, de franchir. © Le Temps stratĂ©gique, No 82, GenĂšve, juillet-aoĂ»t 1998 ADDENDA Sur Braudel Son premier mĂ©rite, câest quâil a vraiment compris quâau vingtiĂšme siĂšcle, il fallait faire une histoire au-delĂ de lâhexagone, au-delĂ des problĂšmes français, quâil fallait absolument percevoir les problĂšmes europĂ©ens et, pour reprendre une expression qui nâexistait pas encore quand il a Ă©crit La MĂ©diterranĂ©e, les problĂšmes du tiers monde, et mĂȘme avoir une vision planĂ©taire. Sa vision mondiale de lâHistoire Je crois que son grand mĂ©rite a Ă©tĂ© de comprendre quâil y avait une Ă©volution irrĂ©pressible, que personne ne pouvait contenir, pour sortir de cette espĂšce dâeuropĂ©o-centrisme qui avait fonctionnĂ© Ă plein au XIXe siĂšcle et Ă lâĂ©poque coloniale, et encore pendant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, et quâil fallait dĂ©sormais avoir vraiment une vision mondiale de lâhistoire. Son histoire Ă plusieurs temps Son second mĂ©rite ⊠a Ă©tĂ© de mettre en relation les Ă©vĂ©nements historiques et les Ă©vĂ©nements Ă plus longue durĂ©e, disons les Ă©vĂ©nements anthropologiques, et ainsi de concevoir quâil y a plusieurs temps dans lâhistoire. Il y a un temps court, celui des Ă©vĂ©nements; cela ne correspond dâailleurs pas du tout Ă sa pensĂ©e de dire quâil a rejetĂ© lâĂ©vĂ©nement, mais il a toujours considĂ©rĂ© quâil fallait ĂȘtre capable dâaller plus loin que les Ă©vĂ©nements, de comprendre ce qui les provoquait, mĂȘme quand il sâagissait dâĂ©vĂ©nements aussi dramatiques que la RĂ©volution française par exemple. Et puis il y a ce quâil a appelĂ© la longue durĂ©e et cela a Ă©tĂ© une idĂ©e trĂšs importante ⊠Sa mise en scĂšne du social Dâune façon plus gĂ©nĂ©rale, il a introduit non seulement lâhistoire sociale mais le rĂŽle des sociĂ©tĂ©s dans lâhistoire Ă©conomique. On avait tendance Ă compartimenter les choses, avec, disons, une histoire des Ă©vĂ©nements, des gouvernements et des chancelleries; une histoire plus sociale et une histoire Ă©conomique, celle-ci tendant Ă ĂȘtre en quelque sorte autonome par rapport aux autres, mĂȘme si on essayait dâen tirer des enseignements pour les deux autres. Je crois que Braudel a beaucoup veillĂ© Ă introduire les changements sociaux, les modifications des sociĂ©tĂ©s, dans lâhistoire Ă©conomique. » Pierre Daix, in Regards », Paris, No 7, novembre 1995, Ă propos du livre quâil venait dâĂ©crire Braudel Paris, Flammarion, 1995. Ibn Khaldoun, prĂ©curseur mĂ©diĂ©val de lâhistoire des civilisations Ibn Khaldoun 1331-1406, historien maghrĂ©bin, a Ă©tĂ© lâun des premiers thĂ©oriciens de lâhistoire des civilisations. Arnold Toynbee dit de lui quâil a conçu et formulĂ© une philosophie de lâHistoire qui est sans doute le plus grand travail qui ait jamais Ă©tĂ© créé par aucun esprit dans aucun temps et dans aucun pays. » VĂ©rifier les faits investiguer les causes » Dans la Muqadimma, introduction en trois volumes de son Kitab al-Ibar Histoire des Arabes, des Persans et des BerbĂšres, Ibn Khaldoun Ă©crit Jâai suivi un plan original pour Ă©crire lâHistoire et choisi une voie qui surprendra le lecteur, une marche et un systĂšme tout Ă fait Ă moi ⊠en traitant de ce qui est relatif aux civilisations et Ă lâĂ©tablissement des villes ». Il est conscient que sa dĂ©marche novatrice qui rompt avec lâinterprĂ©tation religieuse de lâhistoire Les discours dans lesquels nous allons traiter de cette matiĂšre formeront une science nouvelle ⊠Câest une science sui generis car elle a dâabord un objet spĂ©cial la civilisation et la sociĂ©tĂ© humaine, puis elle traite de plusieurs questions qui servent Ă expliquer successivement les faits qui se rattachent Ă lâessence mĂȘme de la sociĂ©tĂ©. Tel est le caractĂšre de toutes les sciences, tant celles qui sâappuient sur lâautoritĂ© que celles qui sont fondĂ©es sur la raison. » Tout au long de son oeuvre, il souligne la discipline Ă laquelle doivent sâastreindre ceux qui exercent le mĂ©tier dâhistorien lâexamen et la vĂ©rification des faits, lâinvestigation attentive des causes qui les ont produits, la connaissance profonde de la maniĂšre dont les Ă©vĂ©nements se sont passĂ©s et dont ils ont pris naissance. » Les empires durent environ 120 ans » Ibn Khaldoun nâa le loisir dâĂ©tudier que le monde arabo-musulman lâAndalousie, le Maghreb, le Machreq. Câest donc dans ce cadre limitĂ© quâil Ă©labore sa thĂ©orie cyclique des civilisations rurales ou bĂ©douines umran badawi et urbaines umran hadari. Pour lui, les civilisations sont portĂ©es par des tribus qui fondent dynasties et empires. » Les empires ainsi que les hommes ont leur vie propre ⊠Ils grandissent, ils arrivent Ă lâĂąge de maturitĂ©, puis ils commencent Ă dĂ©cliner ⊠En gĂ©nĂ©ral, la durĂ©e de vie [des empires] ⊠ne dĂ©passe pas trois gĂ©nĂ©rations 120 ans environ. » Ibn Khaldoun, conseiller auprĂšs de deux sultans maghrĂ©bins, grand juge cadi au Caire, put observer de lâintĂ©rieur lâĂ©mergence du pouvoir politique et sa confrontation Ă la durĂ©e historique. Ibn Khaldoun est considĂ©rĂ© comme lâun des fondateurs de la sociologie politique. Sources Discours sur lâhistoire universelle Al Muqadimma, par Ibn Khaldoun, traduit de lâarabe par Vincent Monteil Paris/Arles, Sindbad/Actes Sud, 3e Ă©dition, 1997 et Ibn Khaldoun naissance de lâhistoire, passĂ© du tiers monde, par Yves Lacoste Paris, François Maspero, 1978, rééditĂ© chez La DĂ©couverte, 1998. De quelques noms citĂ©s Georges Friedmann 1902-1977, philosophe français, est surtout connu pour ses travaux de sociologue du travail. ConsidĂ©rĂ© comme un des plus importants rĂ©novateurs français des sciences sociales de lâaprĂšs-guerre, il eut recours aux outils dâanalyse marxistes pour observer les grands bouleversements Ă lâoeuvre dans la sociĂ©tĂ© industrielle. Il est lâauteur de nombreux ouvrages dont TraitĂ© de sociologie du travail coauteur avec Pierre Naville, Paris, A. Colin, 1961-1962, Humanisme du travail et humanitĂ©s Paris, A. Colin, 1950, OĂč va le travail humain? Paris, Gallimard, 1970. Le bon vieux temps du Dakar-Djibouti Marcel Griaule 1898-1956, ethnologue français, fut engagĂ© dans de nombreuses recherches de terrain couvrant notamment lâAbyssinie, le Soudan français et le Tchad. Il fut Ă©galement Ă la tĂȘte de la mission ethnographique Dakar-Djibouti 1931-1933 et titulaire en 1942 de la premiĂšre chaire dâethnologie Ă la Sorbonne. Auteur de nombreux ouvrages sur la mĂ©thode ethnographique, il sâest particuliĂšrement intĂ©ressĂ© Ă lâethnie Dogon Mali. Charles Seignobos 1854-1942 historien français, auteur en particulier dâune Histoire politique de lâEurope contemporaine 1897. ConsidĂ©rant que tout ce qui nâest pas prouvĂ© doit rester provisoirement douteux », Seignobos fut partisan dâune histoire superficielle et Ă©vĂ©nementielle. Cette vision positiviste » rencontra de vives contestations auprĂšs dâune nouvelle gĂ©nĂ©ration dâhistoriens pour qui la nĂ©cessitĂ© dâapprofondir les phĂ©nomĂšnes devait permettre une comprĂ©hension plus globale de lâhistoire. Une culture naĂźt au moment oĂč une grande Ăąme se rĂ©veille » Oswald Spengler, 1880-1936, philosophe allemand, est lâauteur du cĂ©lĂšbre DĂ©clin de lâOccident 1916-1920, ouvrage qui eut un Ă©cho Ă la mesure de lâeffondrement de lâempire allemand. Spengler expose dans son ouvrage une philosophie pessimiste de lâhistoire, en opposition Ă lâidĂ©ologie de progrĂšs dominant Ă lâĂ©poque. Selon lui, lâOccident serait entrĂ© dĂšs les dĂ©buts du XXe siĂšcle dans sa phase de dĂ©clin. Au-delĂ , Spengler propose une thĂ©orie gĂ©nĂ©rale et cyclique des huit principales civilisations et des innombrables cultures du monde. Pour lui, il nâexiste pas de sens gĂ©nĂ©ral de lâhistoire juste des successions de cycles similaires au cycle biologique. Pour lui, les unitĂ©s de base de lâhistoire sont les cultures dont il dit quâelles sont de vĂ©ritables organismes vivants Une culture naĂźt au moment oĂč une grande Ăąme se rĂ©veille, se dĂ©tache de lâĂ©tat psychique primaire dâĂ©ternelle enfance humaine, forme issue de lâinforme, limite et caducitĂ© sorties de lâinfini et de la durĂ©e. Elle croĂźt sur le sol dâun paysage exactement dĂ©limitable, auquel elle reste liĂ©e comme la plante. Une culture meurt quand lâĂąme a rĂ©alisĂ© la somme entiĂšre de ses possibilitĂ©s, sous la forme de peuples, de langues, de doctrines religieuses, dâarts, dâĂtats, de sciences, et quâelle retourne ainsi Ă lâĂ©tat psychique primaire. » Le nazisme tenta de rĂ©cupĂ©rer les conceptions philosophiques de Spengler, puis finit par les critiquer. De lâaction civilisatrice des minoritĂ©s crĂ©atrices » Arnold Toynbee 1889-1975, historien britannique, est lâauteur dâune somme monumentale, Study of History Ătude de lâhistoire, publiĂ©e en douze volumes entre 1934 et 1961. DĂ©nombrant 26 civilisations, il dĂ©veloppe une conception cyclique de leur Ă©volution. Pour lui, les civilisations naissent de lâaction de minoritĂ©s crĂ©atrices » et passent toutes par des Ă©tapes de croissance, de rupture breakdown puis de dĂ©sintĂ©gration. Son oeuvre tĂ©moigne dâune vision non-europĂ©ocentrique de lâhistoire. Paul ValĂ©ry 1871-1945, Ă©crivain français proche du poĂšte MallarmĂ©, entrĂ© en 1925 Ă lâAcadĂ©mie française, est lâauteur dâune phrase cĂ©lĂšbre sur le destin des civilisations Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles » VariĂ©tĂ© I, La crise de lâesprit, p. 1. Paris, Gallimard, 1978. Pour une histoire des civilisations Grammaire des civilisations, par Fernand Braudel. Paris, Arthaud, 1987. LâHistoire, un essai dâinterprĂ©tation, par Arnold Toynbee version abrĂ©gĂ©e de A Study of History traduit de lâanglais par Elisabeth Julia. Paris, Gallimard, 1951. Le DĂ©clin de lâOccident, par Oswald Spengler traduit de lâallemand par M. Tazerout. Paris, 2 volumes, Gallimard, 1931-1933. Culture and History, prolegomena to the comparative study of civilizations, par Philip Bagby. Westport, Conn., Greenwood Press, 1976. Grandeur et dĂ©cadence des civilisations, par Shepard Bancroft Clough. Paris, Payot, 1954.
Commele second sens du mot culture, cette définition, qui en est proche, se veut neutre et objective : elle ne hiérarchise pas les civilisations; elle les considÚre, quelles qu'elles soient, comme des productions historiques également valables du génie humain. La civilisation aztÚque. La civilisation égyptienne. Les civilisations
Le Deal du moment -33% Jumbee Roundnet â Jeu de plein air Ă ... Voir le deal ⏠lGdA Taverne et MarchĂ© Taverne +6yann scottLagune [GARDIENS]Pipo Ze Poulp [ [.Q.]Vange10 participantsAuteurMessageVangeMaĂźtre des GardiensNombre de messages 401Localisation a l'armurerieDate d'inscription 15/09/2006Sujet Aiur. RP Sam 11 Nov - 1756 voici un topic ou le RP est obligatoire ! un peu d'imagination!les autres messages seront supprimĂ©sque vous soyez alliĂ©s ou non, visiteur, habituĂ©s...parlons ici d'Aiurparlons de nos empires, de nos ennemis, de nos alliĂ©s...parlons de nous, grands seigneurs impitoyables, et mesurons le pouvoir de nos noms...j'invite Lagune, fondateur de cette alliance, a ouvrir la danse, peut ĂȘtre en nous parlans d'Aiur... Andrew [.Q.]DiscretNombre de messages 24Age 33Date d'inscription 11/11/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 14 Nov - 1418 Andrew Wiggin Ă©tait assis dans l'immense salle, il attendais avec impatience que son ami Lagune vienne parler de son Dieu, Aiur... ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 14 Nov - 1429 Valheru, le Seigneur Dragon arriva devant la taverne chevauchant son destrier ,Smaug, le dernier Dragon d'or, un fut de biĂšre sur l'Ă©paule et alla s'installĂ© Ă cĂŽtĂ© d'un certain Andrew, inconnu Ă ses yeux remplie d'alcool. Il attendie dĂ©sormais l'arrivĂ© de le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. Pipo Ze Poulp [ IndigesteNombre de messages 485Localisation Paris, son paillasonDate d'inscription 11/05/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 15 Nov - 1739 15 faisais quinze jours que le Poulpe dormait dans son bocal attitrĂ©, postĂ© pres de l'entrĂ©e. Sans prevenir, le Poulpe rouvri les yeux et contempla les lieux... des inconnus etaient entrĂ©s et il n'avait pas Ă©tĂ© lĂ pour les acceuillir. Il sonda les esprits en quete de reseignements un certain yannscott etait passĂ©, et Andrew Wiggin etait toujours Wiggin... l'esprit omniscient du Poulpe explora la galaxie a la recherche de la planete d'origine... Andrew Wiggin... Golum !?Un invitĂ© de marque !Ca parlait aussi de dieux et de religion; Aiur, une chapelle dĂ©diĂ©e a Babar, Lagune allait arriver, on allait donc entendre parler de Fan...Le Poulpe etait content toute cette foi, cette pietĂ© innocente serai un jour detournĂ©e pour le seul benefice de Celui qui Poulpe aurait voulu sourire mais il n'avait pas de bouche pour cela, aussi se contenta t'il de faire des bulles dans son bocal.poulpe Lagune [GARDIENS]Gardien fondateur Ă la retraiteNombre de messages 1267Date d'inscription 23/10/2005Sujet Re Aiur. RP Sam 18 Nov - 2204 [HRP]Bon, me voilĂ avec le RP aprĂšs une semaine de rĂ©flexion intense . Il est un peu court mais on fera avec .[/HRP]En train de se promener sur sa planĂšte bien aimĂ©e Aiur, Lagune vit le temple BTB, il pensa un temple BTB ? Câest quoi cette histoire ?? Comme si je faisais des temples de FAN !?! Bon, je vais en faire construire une dizaine pour la peine. Je demanderais aux 9 gardiens de garder les 10 temples en prioritĂ© absolue⊠Jâme demande comment ils sâen sortiront cette fois-ci⊠Vange, en sortant du temple sâadresse Ă Lagune Vange - Grand maĂźtre suprĂȘme !!Lagune - Bien aimĂ©âŠ- Grand maĂźtre suprĂȘme bien aimĂ© !!- Oui, gardien ?- Racontez-nous une histoire ! Notre planĂšte est en train de sombrer dans lâoubli, il arrive mĂȘme Ă certains dâentre-nous de se demander ce quâest Aiur et ne plus savoir pourquoi nous la gardonsâŠ- INCULTES !!!! Vous voulez rĂ©ellement savoir comment on recycle un hĂ©rĂ©tik ? Je vais te prendre comme exemple twisted âŠ- Câest que⊠Nous avions beaucoup bu et⊠Nous avons un peu oubliĂ©âŠ- Soit ! Je vais vous raconter ce que nous dĂ©fendons et pourquoi nous le dĂ©fendons. Aiur est la terre de nos ancĂȘtres. Avant que la dĂ©cadence nâemporte notre civilisation, tout comme le reste de lâunivers, nous Ă©tions les plus puissants de celui-ci bon, il y avait nos ennemis, les Terrans et Zergs qui avaient notre niveau. A cette Ă©poque lĂ , les Protoss oui, câest notre race, tu te souviens ?, les Terrans et les Zergs sâentretuaient dans une guerre sans merci... Notre race, bien que plus Ă©voluĂ©e et plus ancienne que les autres, finit par se retrancher dans notre monde natal, Aiur. Notre peuple retrouva toute son ardeur au combat pour dĂ©fendre ces terres qui les ont vu naĂźtre oui, un Protoss ça vie trĂšs longtemps, la preuve je suis encore lĂ . Nous les avons finalement repoussĂ©s. On sâest battu pendant les quelques siĂšcles qui ont suivi, jusquâĂ ce que lâunivers soit devenu ce quâil est le grand nâimporte quoi. Jâai donc dĂ©cidĂ© de recruter et de former les Gardiens dâAiur lGdA pour les intimes. Ces Protoss sont et seront le dernier rempart de notre civilisation si on peu encore lâappeler comme cela.- Ah ouais, on est les plus forts !! Mais, pourquoi nous avoir quittĂ© grand maĂźtre suprĂȘme adorĂ© ?- Parce que si Aiur est notre Terre, FAN est notre Dieu, câest lui le crĂ©ateur des mondes, il Ă©tait lĂ bien avant les Grandes Guerres⊠- Ah dâaccord⊠Mais comment en ĂȘtes-vous si sĂ»r ?- Tu veux une dĂ©monstration ?- Heu⊠Non ça ira Bon, ton petit temple mâa donnĂ© une idĂ©e pour vous entraĂźner. Vous allez Ă©riger 10 temples du Soleil Noir pour les hĂ©rĂ©tiks c'est le symbole de FAN, un peu partout sur Aiur et, toi et le reste des gardiens vous allez les garder⊠ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Dim 19 Nov - 235 Valheru sortat en titubant du bar et vit deux ombres informe devant lui. AprĂšs quelques minutes de reflexion et quelque bataille avec la soif d'alcool qui le dĂ©mangeait encore, il reconnut les Seigneurs Vange et Lagune et Ă©couta ce qu'ils se dirent. En Ă©coutant son ancien maĂźtre Lagune, il repensat Ă la bataille des trois armĂ©es et se rappella que tous ses Dragons d'or avait pĂ©ri pour dĂ©fendre Aiur, il ne lui en restait qu'un, Smaug, qui restat Ă demi aveugle. Valheru aussi voulait racontĂ© son histoire, mais.....l'alcool qui lui servait de sang l'empechait de parler convenablement et il alla se coucher en laissant un mot dans la taverne disant que lui aussi avait des choses Ă raconter !_________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 24 Nov - 2055 Valheru entrat dans la salle, le silence ce fut, faut dire qu'il Ă©tait imposant dans son armure en Ă©cailles de Dragon. Il commenca son discours _"En nous retranchant dans notre monde natal, Aiur, pour qu'on puisse protĂ©gĂ© toute notre galaxie, tous les Seigneurs dont moi-mĂȘme et leur armĂ©e se sĂ©parĂšrent. Je fut cantonnĂ© Ă protĂ©gĂ© la façade Nord-Est de notre galaxie. Les Zergs arrivĂšrent 2 mois aprĂšs moi. La bataille se dĂ©roula sur le planĂšte MidkĂ©mia qui controlait une bonne partie des planĂštes aux alentours. La premiĂšre semaine de bataille fut plutĂŽt facile, nous commencions Ă les repoussĂ©s quand les problĂšmes arrivĂšrent. Une petite garnison de 100 hommes et de leur Dragons partirent chercher quelques renfort dans les planĂštes aux alentours pour q'une partie de mon armĂ©e puisse se reposĂ©. Quand ils revinrent ils n'Ă©taient plus que deux sur un seul Dragon en piteux Ă©tats. Je demanda qu'on les soigne et quelques heures plus tard, ils me racontĂšrent qu'ils avaient Ă©tĂ© attaquĂ© par une armĂ©e d'environ un milliers de chimĂšres qui venaient secourir les Zergs, ils m'apprirent aussi qu'en fuyant le combat il avait aperçut plus loin, une autre armĂ©e et ils comprirent que ceux qui les avaient attaquĂ©s n'Ă©tais qu'une faible partie de l'armĂ©e adverse. Ces chimĂšres n'Ă©taient pas les montures normales des Zergs et je compris qu'ils avaient conclu un pacte avec les MĂ©rovĂ©s. Une race trĂšs puissante qui dominait une bonne partie de l'Est de l'univers. J'envoya un espion en savoir plus, les Dragons Ă©tant plus rapides que les chimĂšres il pourra facilement les distancĂ©, Ă son retour il m'appris qu'environ chimĂšres arrivaient Ă MidkĂ©mia dans 1 semaines. Ils restaient environ Zergs contre nous et nous n'Ă©tions que alors que nous Ă©tions au dĂ©part. En une semaine, nous avons rĂ©attaquez les Zergs et recrutĂ©s beaucoup de gens du peuple pour nous aidĂ©s. Au final nous serions contre environ nous Ă©tions donc mal partis. La vraie bataille commenca, nous Ă©tions plus rapide mais ils Ă©taient plus puissants. Le jour la bataille fesait rage et les morts dans les deux camps tombaient par milliers tandis que la nuit, nos sorciers submergeaient les ennemis de sorts dĂ©vastateurs. AprĂšs plusieurs siĂšcles de combats acharnĂ©s, l'aube de la derniĂšre bataille arriva. A 250 contre nous Ă©tions mal partie. Moi et quatres autres sorciers, nous lançùmes un sort d'autodestruction, nos hommes savaient que c'Ă©taient le seul moyen de protĂ©ger MidkĂ©mia, une autodestruction de toute la zone de combat. Ils savaient aussi qu'il y avait de faible chance de survie. Chacun pria, se protĂ©gea d'un bouclier magique qu'ils savaient inutile et attendirent. Le sort fut lancĂ© je rĂ©sistat assez longtemps pour entendre des bruits de douleurs autour de moi et je tomba inconscient. Je ne sait par quel miracle mais je me rĂ©veilla, blessĂ© de partout, je lança un sort d'autoguĂ©rison qui fonctionnat peu Ă cause de ma faible force et de la douleur. Je me leva pĂ©niblement et retomba aussitĂŽt par terre, un os cassĂ© dans le pied et je m'Ă©tais dĂ©mis l'Ă©paule, je me releva cette fois en m'aidant d'une lance ennemie et marchat vers le Sud sans raison aprĂšs avoir fait quelque pas je reconnus Smaug. Il avait Ă©tĂ© mon ami dĂ©jĂ tout petit, nous avons grandis ensemble, combattus ensemble. Il avait Ă©tĂ© mon Dragon, mon ami, mon frĂšre et il Ă©tait couchĂ©, lĂ , un quart de ses Ă©cailles Ă©taient tombĂ© Ă cause de l'autodestruction, les autres Ă©taient brĂ»lĂ©, dĂ©chirĂ©, cassĂ©s. Je rĂ©flĂ©chissait Ă ce que j'allais faire quand je vis une fiolle de guĂ©rison intact sur le sol, la chance me souriait. Je la but, je finis de me guĂ©rir par un sort d'autoguĂ©rison et cherchait par oĂč allĂ© quand je le ventre de Smaug de leva, je crus que mon esprit hallucinait et en me concentrant et essayat de captĂ© les auras autour de moi, je n'en sentit qu'une, celle de Smaug, il Ă©tait vivant ! Je mis une semaine Ă le guĂ©rir totalement, un Dragon Ă©tait plus dur Ă guĂ©rir qu'un humain. Il ne lui restait qu'une blessure inguĂ©rrissable, il Ă©tait dĂ©sormais aveugle d'un oeil. VoilĂ , mes amis l'histoire de la Bataille des Trois ArmĂ©es qui se dĂ©roulat au Nord-Est de la galaxie d'Aiur entre les Protoss et l'union des Zergs et des MĂ©rovĂ©s. Si vous avez des questions, je suis Ă le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. yann scottDiscretNombre de messages 39Date d'inscription 04/11/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 8 DĂ©c - 846 *arrivee de Yann Scott dans la taverne*-Mmmh ?toisant l assemblee , il replia son fidele fusil d assaut G36 un modele de l ancien temps , une epoque ou une terre portait le nom de germanie , ou allemagne pour les moins puristes dans son dos et alla s installer dans un coin pres de la cheminee . "-tiens , un poulpe" pensa t il apres avoir franchi le seuil de l entree . il s asseya , fourbu , cherchant du regard une jolie demoiselle pour lui tenir compagnie . il les aimait de taille moyenne , d un blond naturel , avec des yeux clairs ... mais visiblement , ce n etait pas la , la specialite de la taverne . il hela donc la serveuse . "un scotch s il vous plait . sec" puis replongea dans ses pensees . "ai je bien pense a verouiller la rampe d acces de mon tribuno-cruiser ? mmmh"a cet instant , une voix le sortit de ses reflexions . un etre nomme valheru semble t il , comptait des histoires sur la terre d Aiur ."je connais cela"se dit il ....En effet , Yann se souvient des terribles combat que son peuple , le terran dominion avait mene contre l infamie zerg . il se souvient du general Duke . son nom est reference dans tous les manuels d histoire .Il ecouta donc ce recit epique , interrompu en pleine attention par la serveuse "votre scotch" la remerciant du regard , il remarqua sa subtile beaute , meme si elle ne correspondait pas a ce qu il aime generalement , il n y fut pas insensible . il remit donc au gout du jour une tres ancienne coutume de soldat . en effet dans l ancien temps , lorsqu a l etranger , un soldat tombait sous le charme d une jeune fille , il descratchait le drapeau hornant le haut de sa manche droite symbole d appartenance a une "nation" et l offrait a la fille .Il descratcha donc le symbole de son unite . un croiseur aux couleurs de l empire sur fond de planete bleutee , sa planete d origine , avec l inscription FRR /Force de Reaction Rapide . l unite d intervention la plus en vue de l empire . puis , le tendit a la serveuse qui rougit , le glissa dans sa poche , et deposa un pieux baiser sur les levres du marine .apres 1 minute dans les nuages , il reprit l ecoute du recit de valheru , tout en degustant son scotch qui avait le gout des levres de la jeune fille .*hors RP , wow , je pensais pas faire si long , pour une premiere fois , c est pas mal* ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Dim 17 DĂ©c - 101 AprĂšs avoir fini son discourt, le Seigneur Dragon, Valheru, s'inclina devant l'assemblĂ©e pour ĂȘtre acclamĂ©. Le Seigneur Vange s'approcha du micro et commenca Ă parlĂ© de ses propres souvenir ....._________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. yann scottDiscretNombre de messages 39Date d'inscription 04/11/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 20 DĂ©c - 1847 Le signeur Yann Scott etait toujours a sa table , se delectant de son scotch .il attendait une autre histoire . visblement le seigneur Vange se fesait attendre . Pour patienter , il sortit son petit carnet et commenca l inventaire des cibles a raider pour ce soir ..."mmmh , tellement de cibles et mes ordinateurs qui commencent a se faire vieux . malheur . il est temps de les remplacer."La serveuse s approcha a nouveau . "je vous sers autre chose" ? yann fouilla dans sa poche pour savoir s il avait assez d argent sur lui . Malheur , il avait oublie de passer au credit intergalacticole pour changer son argent . il n avait sur lui que de la monnaie en vigueur sur asa planete .-"heuuuu , acceptez vous les morganiens ?-non monsieur . mais si vous avez un peu de cristal sur vous , cela ira"par chance , yann en avait sur lui . il savait qu en ces temps de penurie de cristal , en avoir sur soi permettait de faciliter le commerce . Il sortit donc un fragment de sa poche et le donna a la serveuse qui le prit avec un grand sourire .-"avec ca , vous pouvez boire toute la nuit . je vous offre une chambre si vous le desirez"-pourquoi pas , cela me changera de mon tribuno bien , je vais chercher votre badge pour la chambre-merci mademoiselle . serait il possible d avoir un sandwich s il vous plait -bien sur .et elle disparu . ce ui permit yann de se replonger dans ses projets pour ses flottes , en attendant que le seigneur Vanfge prenne la parole ... ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 20 DĂ©c - 2255 Le Seigneur Dragon laissa le micro Ă VANGE, QUI SE FAISAIT ATTENDRE !!!!!!!!! c'est d'ailleurs lui qui voulait faire ce RPIl alla s'installĂ© Ă cĂŽtĂ© du Seigneur Yann Scott mais n'engagea pas la conversation. Une serveuse demanda au barman de lui apportĂ© un fut de biĂšre, malgrĂ© qu'elle soit nouvelle, elle savait bien qu'il n'y avait pas besoin de prendre la commande, la rĂ©putation de buveur de biĂšre prĂ©cĂ©dait dĂ©jĂ le Seigneur Dragon. Valheru offra de gĂ©nĂ©reux pour-boire aux porteurs et Ă la serveuse et commança Ă remplir une chope. La serveuse tenta de lui faire des avances, en vain. La rĂ©putation de Valheru disait aussi que peu de filles avait rĂ©ussi Ă envahir son coeur. La serveuse rebroussa chemin, Valheru fini sa chope et s'en servi une autre, Yann Scott croquat dans son sandwich, le Poulp cracha un jet d'encre et tous attendirent VANGE !!!!!_________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Dim 21 Jan - 1630 Alors que la Taverne Ă©tait silencieuse si ce n'est les quelques conversations qui se faisaient a voix basse car tous attendaient l'arrivĂ© de Vange et de son rĂ©cit. La Taverne marchait bien a cet heure la et l'attente de ce seigneur poussaient les clients a commander pour rendre l'attente plus facil. Soudain le porte s'ouvra une lourde porte qui grincaient fortement du a la vieillesse d'une porte qui aurait mĂ©ritĂ©e une longue retraite. Mais alors que cette porte s'ouvrit et que tous levĂšrent la tĂȘte en espĂ©rant voir le seigneur tant attendu ils ne virent rien mais sentirent un courant d'air frais plutot surprenant a cause de la chaleur de la nuit. La porte s'ouvrit et se ferma mais personne ne rentra, soudain une voix se fit entendreBonjour a vous voix fit sursauter l'assemblĂ©e a qui appartenait-elle? Beaucoup regardĂšrent leur verres vides sur la table devant eux mais en voyant les autres faire de mĂȘme ils comprirent que cette voix ne provenait pas de l'Ă©tat second dans lequel ils avaient Ă©tĂ© ne pouvez me voir mais certains d'entre vous peuvent me sentir et savent a qui ils ont a effet Valheru avait senti une aura qu'il avait bien connu par le passĂ© l'homme invisible qui leur adressait la parole avait fait partit des armĂ©es protosse il avait mĂȘme combattu pour lui durant la bataille des Trois armĂ©es ce n'Ă©tait autres qu'un Templier Noir. Cependant son aura bien que similaire n'Ă©tait pas la mĂȘme qu'autres foi. De mĂȘme que Valheru Pipo Ze Poulp avait captĂ© la prĂ©sence de cet inconnu il tenta de sonder son esprit mais une barriĂšre s'imposa devant le Templier Noir devint visible devant tous il se tenait droit d'une taille impressionante, ses habits laissaient paraitre des muscles fin mais ferme. Il avait de longs cheveux noirs qui lui cachaient la moitiĂ© du visage, il portait un habit moulant noir qui lui couvrais tout le corps ainsi qu'une cape rouge qui descendait jusqu'a mi-mollet. Il portait a sa ceinture une lame Ă©filĂ©e qui parraissait presque souple. Son visage Ă©tait fin mais ses traits trahissaient son moi Seigneurs car je vais vous compter mon histoire depuis cette terrible guerre et le sort lancĂ© par nos Magiciens qui modifia toute mon Ă©xistence jusqu'au plus profond de mon ĂȘtre et qui fit de moi ce que je suis mon histoire. Alors que l'armĂ©e Zerg se prĂ©paraient a l'attaque les Protosse conscient du peu de chance de survie se prĂ©parĂšrent pour la derniĂšre bataille. Nous n'avions pas peur malgrĂ© tout, j'Ă©tais a ce moment sous les ordres de Zeratul chef de la cohorte des Templiers Noirs. Au petit matin les Zergs fondirent sur nous. Les Templiers Noirs avaient pour mission de contourner les forces Zerg pour les attaquer a revers afin de pouvoir dĂ©truire leurs magiciens afin qu'il ne puisse contrecarrer le sort de nos Magiciens. Immediatement aprĂ© la chute du dernier Embrouilleur Zerg nous sentirent les Energies converger vers Valheru et ses magiciens. Je me prĂ©para a mourir, a l'instar des autres je n'Ă©leva pas de bouclier car je savais cela inutil j'embrassais mon destin fier de mourir pour la survie de ma race. Je me mis a prier et lorsque la vague destructrice arriva j'Ă©tais prĂȘt; elle m'emporta. C'est alors qu'arriva quelque chose que je savais ĂȘtre impossible mais qui arriva malgrĂ© tout! Je me rĂ©veillais! Je n'avais pas bougĂ© mais quelque chose n'Ă©tait pas normal. Autour de moi le sol Ă©tait comme s'il n'y avait jamais eu de guerre aucun corps ne jonchait le sol je voulu retourner ver le temple mais il n'Ă©tait plus la. Perdu je ne savais que faire alors je me mis a marcher a courir sans but et plus le temps passĂ© plus je sombrais dans la dĂ©mence. Au bout de plusieur mois de marche dans la solitude la plus complĂšte j'arriva a un village mais ses habitants n'Ă©taient ni Terran ni Zerg ni Protoss. C'est alors que je compris j'avais par je ne sais quel moyen transportĂ© dans une autre dimension une rĂ©alitĂ© alternative un monde vivant en parallĂšle de celui que j'avais connu. Le peuple habitant le village me prirent au dĂ©but pour un envoyĂ© celeste et il me fallut longtemps pour comprendre leur langue et leur faire accepter que je n'avais rien de divin. Je m'immergea alors dans ce nouveau Monde pour en comprendre son fonctionnement. J'appris que les trois races que j'avais connu avaient Ă©tĂ© dĂ©truite pas une nouvelle race qui avait Ă©tĂ© crĂ©e par les zergs mais qu'ils ne purent controller. Cette race n'avait pas de nom car les rescapĂ©s des guerres ne pouvaient se rĂ©soudre a donner un nom a cette race qui Ă©tait avide de sang et de guerre dĂ©sirant ĂȘtre seul maitre de cette univers. Etant conscient de ne pouvoir peut ĂȘtre jamais rentrĂ© chez moi je dĂ©cida d'Ă©lever mes capacitĂ©s je m'entrainais Ă©leva mes capacitĂ©s physique et intellectuel petit a petit les habitants du village voyant mes forces dĂ©cuplĂ©s voulurent suivre mon entrainement en voyant en moi l'espoir de reprendre ce qui leur avait Ă©tĂ© volĂ©. Au bout de longues annĂ©es d'entrainement intensif sans aucun repos je dĂ©cida qu'il Ă©tait temps de partir en quĂȘte d'autres rescapĂ©s de l'ancien temps. Les membres du village qui n'avaient Ă©tĂ© que de simple paysans s'Ă©taient transformĂ© en vĂ©ritable guerrier n'ayant qu'un seul objectif prendre leur revanche sur le passĂ©. Ils m'Ă©lirent alors comme leur chef c'est ainsi que je devin le Maitre des PoupĂ©es ainsi se nommĂ© leur village. Ces soldats que j'avais formĂ©s Ă©taient capable de courir sur des milliers de kilomĂštre d'autres avaient dĂ©veloppĂ©s des capacitĂ©s mentales qui leurs permettaient de creer des barriere magnĂ©tique indestructibles ils Ă©taients devenus maitres dans le dĂ©placement silencieux ils ne connaissaient plus la faim la soif le seul sentiment qui les habitaient Ă©tait l'entraide et le dĂ©sir de revanche. Force et Honneur Ă©tait leur devise. Je partis donc a la tĂȘte de quelques 300 guerriers et une centaine de Mages. Nous parcourumes les univers sur les quelques vaisseaux que nous avions pu construire grĂące a la combinaison de nos connaissance. Long fut notre pĂ©riple mais petit nous trouvĂąmes des traces de rescapĂ©s sur une planĂšte trĂ©s Ă©loignĂ©. Alors que nous cherchions sur cette planĂšte et que nous commencions a dĂ©sespĂ©rer un homme sortit de terre et nous aprit que cette planĂšte Ă©tait l'abris de millions de rescapĂ©s qui avaient creer sous terre des villes, tout un empire s'Ă©tait dĂ©veloppĂ© en dehors du rayonnement de pouvoir de ceux que je baptisa les BĂ©hĂ©moths. Nous furent accueuilli comme des sauveurs. Tout l'empire vit en nous aprĂ©s quelques dĂ©monstrations de nos capacitĂ©s une chance infime mais une chance cependant de chasser les BĂ©hĂ©moths. A partir de ce jour nous commencĂąmes a organiser des bataillons des milices des armĂ©es. Finalement aprĂ©s maintes batailles contre les BĂ©hĂ©moths nous parvinrent jusqu'a leur antre maudites ou nous engagĂšrent le combat pendant des siĂšcles et des siĂšcles certains hommes ayant engagĂ© le combat a leur majoritĂ© mourĂšrent de vieillesse pendant cette guerre mais le courage de cette armĂ©e fut sans faille. Finalement a l'aide d'une centaine de TĂ©lĂ©path que j'avais moi mĂȘme entrainĂ© pendant de longues annĂ©es nous furent capable de controller ces BĂštes et de remporter la victoire. Il nous fallut malgrĂ© tout encore des siĂšcles pour maitriser totalement les BĂ©hĂ©moths que nous avons rĂ©ussi a assujĂ©tir. Le Templier Noir fit alors une pause sa voix laissait paraitre que malgrĂ© la victoire qu'il avait offerte au peuple des poupĂ©es il avait durement souffert de l'Ă©loignement de son peuple mais Ă©galement des souffrances qu'il avait pu subir pendant ses longues annĂ©es de guerreAinsi les PoupĂ©es ont pu rĂ©cupĂ©rĂ© ce qui leur appartenait. Ma tache Ă©tait terminĂ© et je dĂ©cidĂ© de me retirer je retourna au village qui m'avait accueilli mais qui Ă©tait dĂ©sert depuis notre dĂ©part des siĂšcles au paravant. Quelque temps aprĂ© mon retour je vis arrivĂ© ceux qui Ă©taient parti de ce mĂȘme village avec moi. Sur les 400 soldats qui m'avaient accompagnĂ© environ 250 avaient survĂ©cus ils avaient apris a surmonter l'Ă©preuve du temps la maladie ne pouvait les atteindre ils Ă©taient endurcis ses soldats avaient Ă©tĂ© la force majeur des dĂ©fenses de l'empire on n'avait connu combattant plus loyaux et forts. Ils avaient a eux tout seuls Ă©tĂ© capable de vaincre des millers de bĂ©hĂ©moths ils avaient acqui la sagesse l'honneur les voirs faisait monter en moi un sentiment de fiertĂ© je les aimais et dans mon isolement j'Ă©tais heureux de les voir, je n'aurais pu accepter autre compagnie que ceux qui m'avaient Ă©paulĂ©s pendant tout ce temps. C'est alors qu'ils m'annoncĂšrent qu'ils pensaient pouvoir me renvoyer dans mon monde. Mon esprit fut troublĂ©! Es que je voulais rentrer chez moi? Mais existait-il encore un chez moi? Qu'Ă©tait-il devenu de ceux que j'avais connu? Au bout de quelques instants de rĂ©flexion je savais que je devais repartir je le voulais ce monde n'Ă©tait pas le mien je ne lui apartenais pas, l'heure Ă©tait venu!!!Les Magiciens que j'avais formĂ©s m'expliquĂšrent alors le processus a ce moment je pris conscience reellement de leur capacitĂ© je ne compris pas tout mais ils m'expliquĂšrent qu'une fenĂȘtre avait du ĂȘtre ouverte pour permettre le transfert initial ainsi il fallait retourner a cette fenĂȘtre pour la rouvrir en sen inverse. Nous retournĂąmes donc a mon points d'arrivĂ©e!Alors que je me mis en place le reste de mon armĂ©e se mit a mes cotĂ©s je compris que s'ils Ă©taient revenus et mavaient proposĂ© de rentrer chez moi c'est qu'ils avaient l'intention de venir avec moi. Je ne dis rien je savais que peut-ĂȘtre qu'un jour ils le regretteraient mais toute discussion aurait Ă©tĂ© inutil et je le savais ils n'avaient plus rien qui les retenaient dans ce monde ils m'auraient suivi en enfer si j'avais eu une raison d'y commencĂąmes alors l'incantation...A la fin de l'incantation nous nous sentĂźmes partir. Je retrouva alors le lieu ou tout avait commencĂ©. Mes sens surdĂ©veloppĂ©s confirmĂšrent ceci je pouvais sentir les Ăąmes tourmentĂ©s de ceux qui avaient pĂ©ris sur ce champ de bataille qui Ă©tait souillĂ© du sang impur des revenant je fus forcĂ© de constater que rien n'Ă©tait plus comme avant les protoss avaient Ă©tĂ© dĂ©cimmĂ© j'Ă©tais perdu, que faire? Les mois passĂšrent puis nous commencĂšrent a reconstruire un nouvelle empire car dans le monde qui Ă©xistait aujourd'hui c'Ă©tait notre seul chance de survivre face aux hordes de seigneurs prĂȘt a dĂ©truire touts ceux qu'ils croisaient de moins dĂ©veloppĂ©s que eux. Les capacitĂ©s physique de la poignĂ©e de soldats que je possĂ©dais me permis de reconstruire a une grande vitesse nous avions embarquĂ© avec nous des bĂ©hĂ©moths car ces bĂštes possĂ©daient une force hors du commun une fois ma base construite et mon empire colonisĂ© je dĂ©lĂ©gua mes hommes pour la colonisation de nouvelles pris connaissance une fois ma puissance retrouvĂ© et mon empire reconstruit des diffĂ©rentes alliance composant le monde d'aujourdhui et intĂ©gra la BCCN et donc la triforce. Quel fut ma surprise en sentant, alors que je survolais la planĂšte mĂšre de l'alliance la prĂ©sence d'une aura Protoss que je reconnus comme celle du seigneur Valheru. Ainsi je trouva opportun de me prĂ©senter a lui et a tous ceux prĂ©sent ici mĂȘme dans cette se termine mon rĂ©cit Seigneurs j'espĂšre qu'il vous a plus car je vous ai comptĂ© l'histoire de ma vie. Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Ven 9 FĂ©v - 2304 Et bien Valheru je ne pensais pas que mon arrivĂ© te clouerais la bouche d'une telle maniĂšre...La voix du Templier avait rĂ©sonnĂ© parmis l'assemblĂ©e et bien que ne l'entendant pas tout le monde sentait sa prĂ©sence et sentait ses paroles a l'interieur meme de son esprit Pipo Ze Poulp [ IndigesteNombre de messages 485Localisation Paris, son paillasonDate d'inscription 11/05/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 9 FĂ©v - 2330 L'apres midi Ă©tait froid et sec dans la rĂ©gion autour de la rĂ©sidence hivernale de Pipo Ze Poulp. Un vent sec s'etait levĂ©. Un temps superbe, serein, tres rare sur cette planete, d'ordinaire si moite. Un temps propice au receuillement et a la reflexion au sein d'une nature au maitre Ă©tait lĂ , sur la terasse comtemplant le paysage, le lac et les cimes de l'autre maitre ne pensait a rien. Oh, rarement un exploit...Un messager brisa le charme de l'instant "Maitre, maitre". Il s'avanca, fronça un sourcil, agita la main devant les yeux du maitre, haussa les Ă©paules, sorti son mouchoir pour essuyer la bave aux commissures des levres et reparti. L'annonce attendrai...Ce n'est qu'avec le soleil couchant que Pipo sorti de son nĂ©ant spirituel. uniquement possible grace a l'ingestion de bonbons roses, disponibles sur ordonance; Infirmerie La Meule d'Or, derriere le CirqueLes rayons Ă©clarait d'une lumiĂšre rouge la scĂšne, comme un augure des temps qui s'annoncaient... Oui ?- Une annonce Annoncez, annoncez... La version courte, s'il vous Les Lions dĂ©clarent la guerre Ă la FAIM, Juste Ă l'heure de l'avant-souper ? C'est inconvenant... D'autres nouvelles ?- Les LCDO et leur wing se tiennent aux cotĂ©s des Non, je voulais dire d'autres nouvelles de cette importance ?- Le Seigneur Zovirax est malade et ne pourra ne joindre comme prĂ©vu au Terribles nouvelles en vĂ©ritĂ© ! Souhaitez lui un prompt rĂ©tablissement... Et finissez la lettre en lui souhaitant de trouver l'inspiration, cela le touchera. Vous pouvez messager ne bouga Quoi encore ?- Ben, chef, qu'est ce qu'on fait ?- Un repas Pardon ?- Qu'est ce qu'on fait, un repas frugal, il faut donner l'exemple en ces temps se mit en communication avec le deuxieme personnage de l' Chef. Ce soir, Une endive, du roti, des lĂ©gumes. Oui, "famĂ©lique". Non, je n'en mourrai pas. Oui, un dessert tout de meme, je fais pas la greve de la faim non repas achevĂ©, il Ă©tait donc l'heure du cafĂ©. Personne ne s'avisa de dĂ©ranger le maitre des lieux pendant qu'il attendait que son cafĂ© soit "refroidu". Pour patienter, Pipo brancha les holo-infos. Il tomba en plein reportage. Citation "...ommes en direct de la salle des fetes du sĂ©ant HRP, je viens de le voir, ce lapsus est tellement criant de sincĂ©ritĂ© que j'ai dĂ©cidĂ© de le conserver tel quel. Maintenant, vous savez tous ce que je fais avec le SĂ©nat Universel, je m'assoie dessus ! Universel pour la grande remise des prix des personnages du mois. Et tout de suite, la cĂ©rĂ©monie.*clap clap clap* - Bravo ! - *clap clap clap*A vous Mister S, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de vous attribuer la mĂ©daille du dĂ©shonneur de Pangloss; Bombez le torse et puissez vous la porter fierement en toutes outre, cette decoration donne droit a une tournĂ©e gratuite chez Barney's clap clap* - Bravo ! - *clap clap clap*A vous Ange, par l'attitude exemplaire dont vous avez fait preuve et par les vertus qui sont accordĂ©es Ă la *Dynastie Bourbonno-BĂąfrolingienne* par St Jack Daniels et Ste Marie Brizzard, nous vous dessernons la mĂ©daille de la bravoure, dite de LĂ©onidas le plus, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un accĂšs privilĂ©giĂ© au Saint des Saint sur presentation d'une piece d'identitĂ©, et sous reserve que vous soyez majeur, Maitresse SĂ©golange sera peut etre disposĂ©e a vous donner des cours de maintien, de savoir vivre et d' HRP -C'est absolument pas des conneries, ce ministĂšre existe bel et bien les cours ou l'on apprends Ă louer l'amour sous les coups de fouets de la Douce SĂ©golange sont une faveur dont seuls jouissent tous les sens du terme les plus grands du royaume. "Oh! Oui! Le coussin, encore"Mais attention, seuls les grands du royaume ayant Ă©tĂ© soit tres sage, soit de vilains garçons peuvent y RP -*clap clap clap* - Bravo ! Oh oui, bravo ! - *clap clap clap*Messieurs, vous etes tous les deux dĂ©corĂ©s des plus hautes distinctions du Saint Empire Boulimik, puisse ces dĂ©corations orner vos signatures respectives.*clap clap clap* - Bravo ! Hip, hip, hip, HOURRA ! - *clap clap clap*Et maintenant messieurs, veuillez posez pour la postĂ©ritĂ© devant l'appareil de Rackhom, notre fouille-merde en bas de soie.*clap clap clap* - Oooh, ne me touchez pas. Je risquerai d'attraper quelque chooose. - *clap clap clap* Le Poulpe changea de chaine... Oh! La deuxieme partie du reportage sur le Royaume de GĂ©gu; la soirĂ©e promettait d'etre interessante. C'Ă©tait sans compter sur l'insistance du messager, qui choisit ce moment pour revenir Ă la charge "Chef, qu'est ce qu'on fait ?".- Encore lĂ toi ?- J'attends vos Faites moi porter un citron, du cafĂ© moulu, une cuillĂšre et un Mais...- Toujours lĂ ? J'ai une montagne de se dirigea vers la bibliotheque pour en sortir un livre, "L'art de la guerre, des origines Ă nos jours". Notre pauvre messager s'exĂ©cuta, visiblement soliloquait dĂ©sormais "C'est vrai, tout de meme !... Il faut etre seul pour Ă©tudier des matiĂšres comme celle-ci... Au travail !"Il sorti une bouteille de Vladinskaya du livre, ainsi qu'un verre Ă soirĂ©e allait etre studieuse... Professionel, il quĂ©manda un rapport classĂ© confidentiel pour connaitre toutes les positions des domaines Lions et LCDO. "J'ai plein de nouveaux amis..." et il s'enfila un nouveau un homme changĂ© au matin. En fait, plutot qu'un homme, c'Ă©tait dĂ©sormais un dĂ©chet. Et c'est son intendant qui dĂ©couvrit le drame. Il avait les yeux dans le vague, rougis et gonflĂ©. Sur le bureau tronait les reliefs de ses excĂšs des cadavres de vodka, de Jack Daniel's et de DespĂ© un coup whisky, un coup despĂ©... meurtrier ! [HRP] Langue de Pute "J'ai des tĂ©moins!" Il jete un coup d'oeil par dessus son Ă©paule, se leche la levre et poursuis "Je cite..." [RP], il y avait Ă©galement un plein cendrier d'amĂ©ricaines, des reliques d'un passĂ© rĂ©volu...- Euh... Maitre, vous pleurez ?- Oui, je pleure sur l'homme que j'ai Ă©tĂ©... et sur celui que je risque de devenir...- Maitre, que faisons nous ? Vous seul pouvez decider...- On ne fait rien !- Pardon ?- On ne change pas nos habitudes. Je reste Ă la barre...L'intendant s'inclina et dĂ©clara "Une dĂ©cision courageuse, si vous me permettez." Il s' Une dĂ©cision Ă la con, oui !Et il Ă©clata d'un rire jaune. Si ces administrĂ©s savaient qu'il avait dĂ©cidĂ© ça aux dĂ©s...-Bien voila, je ne mets pas en MV. Et oui, je l'ai vraiment jouĂ© aux dĂ©s. Et j'espere avoir fait rire et voyager mes je profite de la tribune que m'offre cette guerre pour passer quelques messages personnels. on se console comme on peut... Ange tout d'abord, car il tient un des premiers roles dans tout Ange, j'ai la pretention de penser que tu me connais AĂŻe, mes chevilles !. Moi je ne te connais pas, sauf par ce que tu renvois de une chose Ă te demander, et je te le demande sincĂšrement...A la nous avons des ambassades je voudrais que tu postes ta dĂ©claration de guerre dedans. Je ne te demande pas un RP, juste une petite attention. C'est important pour une derniere chose a rajouter... Merci d'avoir fait un effort sur l'orthographe de - j'y suis meme, je ne le fait pas. C'est mal, je suis un mĂ©chant garçon mais ca me donne le droit d'aller au coin. J'arrive Maitresse Stouff ou Paradigme maintenantT'excuse pas; je sais que ton changement d'ally Ă©tait prĂ©vu depuis que tu as franchir le million de points. Et je sais en l'honneur de qui tu agis. Crevette tu verras, ca ira mieux apres. A nos alliĂ©sLa menace psychologique que fait peser Ange a fonctionnĂ©. La preuve, j'ai du en menacer certains de nos alliĂ©s de leur dĂ©clarer la guerre et de les mipper pour qu'ils se tiennent Ă l'Ă©cart. Ce qui par consĂ©quent, en aurai fait, de fait, les alliĂ©s des Lions... tordu ? oui...C'est Ă la fois la tete et le coeur qui parle quand je dis que je ne veux pas que vous soyez entrainĂ© dans cet absurditĂ©...Je comprends les autres qui voudront se mettre en MV lorsqu'ils dĂ©couvriront la situation; et meme, je les y encouragent. A mes compagnons de lutteJ'ai adressĂ© Ă quelqu'uns d'entre vous des messages, par divers me snobez pas. Le vent est froid et sec dans les parages... Au reste des posteursJ'ai une question qui me brule, elle s'adresse a tout le monde sur ce supportez vous, comment faites vous, pour rĂ©ussir Ă flooder autant sur un forum qui raaaaaaaaaaaame ?C'est vrai, c'est une Ă©preuve de force. Je brosse le sa machine, l'homme guette, il guette le moindre signe que lui renvoie les lumiĂšres de son ecran... il attend, anxieux... et soudain, un signe !Oh !...L'homme vĂ©rifie l'adresse qu'il a rentrĂ©. pourquoi donc tombe t'il sur les pages blanches ? KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Lun 12 FĂ©v - 1843 L'immense salle de rĂ©ception d'Aiur Ă©tait comble, elle reflĂ©tait bien la puissance passĂ©e et, tous les invitĂ©s l'espĂ©raient, la puissance future de l'alliance. Elle rĂ©sonnait du discours puissant du maĂźtre de l'alliance. Vange, maĂźtre des gardiens d'Aiur Ă©tait en train d'annoncer qu'il allait partir Ă travers la galaxie afin de dĂ©couvrir ce que les autres peuples auraient Ă lui apprendre pour rendre sa puissance Ă l'alliance. En face de lui, devant le luxueux pupitre, la salle Ă©tait divisĂ©e en 3 partie Ă©gales Ă sa gauche, la dĂ©lĂ©gation des BCCN, Ă sa droite celle de la FAIM et en face de lui, les membres de la Lgda. La conclusion de son discours fut simple est claire "⊠En dĂ©finitive, mes chers alliĂ©s et amis, je vous demande qui serait capable Ă vos yeux d'assurer la RĂ©gence de notre alliance, en attendant mon retour? J'ais dĂ©jĂ reçu la proposition de Krichnouk qui se propose d'assumer cette lourde responsabilitĂ©, ainsi que celle d'animer notre lieu de discussions et de retrouvailles. Je vous demande de debattre de sa avant de passer au vote."Un leger murmure suivit ses paroles, et un bras se leva, au sein des membres de la Lgda "MaĂźtre, ne trouvez vous pas que ce Krichnouk est bien inexpĂ©rimentĂ© pour soutenir de telles responsabilitĂ©s?" Des chuchotements approbateurs circulaient parmi les rangs⊠"Je demande la parole" Edi, membre de la dĂ©lĂ©gation des BCCN avait une idĂ©e. "Je vous en prie, faites" Edi rajusta son micro et les traducteurs instantanĂ©s se mirent en route " Je suis d'accord avec le fait que Krichnouk soit trop jeune pour assumer seul de telles charges, aussi je propose qu'il prenne en charge la RĂ©gence, mais de laisser la gestion du palais Ă Valheru " Cette proposition parut plaire Ă l'assemblĂ©e, qui ne manifesta aucune objection quand aux termes du vote."TrĂšs bien, les termes du vote sont acceptĂ©s, ils ne vous reste plus qu'Ă voter" ABIGORBavardNombre de messages 155Date d'inscription 08/02/2007Sujet Re Aiur. RP Lun 12 FĂ©v - 2201 En l'an de grĂące 2100, au large la planete Terre apres des dizaines de tentatives, l'imble Seigneur, digne dĂ©cendants des dĂ©mons supĂ©rieur des dynasties fondĂ© depuis les temps nouveau ABIGOR rĂ©ssucita ; sortit de son monde ancestrale et bien dĂ©cidĂ© Ă reprendre ça place. Celle qui lui fu attribuĂ© pendant longtemps celle de Commandant des LX LĂ©gions InfernalesApres un dur reveil le Seigneur se leva et rejoind la fenĂȘtre du vaisseau mĂšre qui vole pour des "Mais quel est cette magie...que faisont nous dans le ciel et oĂč est mon fier destrier noir?"Officier "MajestĂ©, vous avez dormis bien des siecles, les guerres ont Ă©voluĂ©s et nos LĂ©gions d'Infanteries sont devenu obsolĂ©te ; ne faisant pas le poids Ă terre contre ces machines, nous nous sommes adaptĂ© en attendant votre retour. "Abigor "Sage decision Officier. De quel corps venez vous ?"Officier "Centurion de la Premiere Legion Infernale" Abigor "bien vous serez dĂ©sormais mon conseillĂ©"Officier "c'est un trop grand honneur MajestĂ©. je ne peux accepter "Abigor, frappant le pont supĂ©rieur du Vaisseau Amiral avec son sceptre fis trembler tout le Vaisseau Abigor "oseriez vous dĂ©sobĂ©ir ce n'est pas parce que je ne suis plus tout Ă fait au faite que je suis moins cruel" Officier " A vos ordres MajestĂ©. Mais vous aurez tout le loisir d'apprendre quand nous serons arrivĂ©e Ă Ilfeheim "Abigor "me reconduiriez vous Ă mon ancien fief ? "Officier "Exactement MajestĂ© depuis le temps que la populations attend ça. "Abigor "ce ne sont que des simples mortel enfin je verais de quoi ils sont capable. "Durant de longues journĂ©e l'Officier apprit tout sa science des combats Ă sa MajestĂ©. Quand aux bout de 2 Semaines la Flotte arriva Ă destination sur cette terre qui Ă©tait sombre d'apparance mais dont le sol est encor plus noir que le charbon et les rivieres ne sont que torrent de "hum ça sent bon je suis enfin de retour chez moi. Soldats quittĂ© vos vaisseaux en avant marche. Que Les Gardes d'Ilfeheim garde ma flotte."L'armĂ©e des 360000 Hommes se dirigea vers la grande porte qui Ă©tait la seul entrĂ© possible pour acceder Ă cette magnifique ville. La porte Ă©tait bordĂ© d'or ornĂ©e du sceau d'Abigor que seul lui pouvait "Messieurs nous rentrons enfin chez nous " Abigor prit son sceptre l'insera dans la serrure et la gigantesque porte s'ouvrit et un cheval arriva au "Ecarlate te voilĂ mon brave" Le Seigneur grimpa sur sa monture et pris la tete de l'armĂ©e et dit "LĂ©gionnaires en avant retournons chez nous."Les LĂ©gionnaires se mirent machinalement en marche certes leurs Ă©quiment avait Ă©voluĂ© mais leurs discipline Ă©tait Corps remonta l'allĂ© principal sans croisĂ© aucune Ăąmes vivante du moins...Officier "c'est tres etrange nous avions prĂ©venue de notre arrivĂ©e il y a dĂ©jĂ 2semaines" Abigor "Soldat serrez les rangs "Quand surgit l'Administrateur de la ville LĂ©gat et sa garnison de 1000000 Hommes en " Que venez vous faire ici vil DĂ©mons, nous n'accepterons aucun ordre d'un chef inexistant dĂ©sormais Ilfeheim est mienne et ceux depuis des gĂ©nĂ©rations. De plus nous sommes 3 fois plus nombreux et mieux armĂ©e que vous"Abigor eclatant de rire "3 fois plus nombreux. Vous allez me rendre sur le champs mes terres et mon fief avant que je ne m'enerve et vous en profiterez pour dire Ă votre Millions d'hommes de dĂ©poser les armes avant qu'il ne comprenent rien Ă ce qu'ils meurent betement."LĂ©gat "Soldats n'obĂ©issez pas et souvenez vous de notre derniere bataille..." Les Soldats vinrent se placer derrieres le LĂ©gat et mirent fusils Ă l'Ă©paules. Abigor "Vous voulez une bataille je vous la livrerais venez donc Ă l'exterieur de ma CitĂ© misĂ©rables mortels" LĂ©gat "Cela me va"Les armĂ©es sortirent et se mirent en LĂ©gionnaires armĂ©es de leurs simple glaive et bouclier se mirent en quinquonce autour des batteries de gauss le mĂȘme temps l'armĂ©e du LĂ©gat avait doublĂ© c'Ă©tait dĂ©sormais 2 Millions de soldats armĂ©es de Fusil laser Ă baĂŻonnette et de nombreuse batteries d'artilleries gauss ainsi qu'une division blindĂ© plasma. Les LĂ©gionnaires se diviserent en LX LĂ©gions et aux cris de "Combattont pour notre Terre" avancerent. XXXLĂ©gions se ruhĂ©rent, plus rapide que le vent plus agile que les ombres sur l'armĂ©e ennemies. Le LĂ©gat ordonna de tirer Ă Gauss firent feu sur les XXX LĂ©gions et aucun lĂ©gionnaire tomba l'ennemi n'Ă©tait plus qu'Ă 20 pas quand un pluie de laser s'abattu sur les braves qui Ă couvert derriere leur bouclier avancerent plus lentement mais avancerent toujours. DĂ©gainant leurs glaives dont la note si stridente fit frĂ©mir toutes les armĂ©es. Il ne restait plus que 10 pas...5 pas quand le LĂ©gat donna l'ordre de sonner la charge. Les LĂ©gionnaires d'eurent aucune hĂ©sitations et bondirent dans les lignes ennemis. Le combat faisait rage quand les X LĂ©gions s'engagĂšrent dans les Vaisseaux et eurent pour objectif prendre le controle de la flotte ennemie, qui commença Ă se faire voir Ă l'horizon. Le LĂ©gat voyant son infanterie se faire tailler en piece par les glaives des LĂ©gionnaires qui Ă©taient dĂ©sormais couvert de sang. Le son de la corne se fit entendre Ă des Kilometres, les Fidels du LĂ©gat se rempliĂšrent dans la ville et les BlindĂ©s essayĂšrent mais peine perdu II LĂ©gions sauterent sur les VĂ©hicules massacrerent les content de lui hurla "la Bataille n'est pas fini suiver moi !" Il prit son sceptre et son Epee dĂ©mesurĂ© qu'il maniait avec ce temps le LĂ©gat faisait l'Ă©tat des pertes....sur les 2 Millions d'hommes dĂ©ployĂ©s ils avaient 1 Millions 50000 morts 300000 BlĂ©ssĂ©s plus ou moins grave. Legat " Combattons nous finirons par vaincre !"Les Survivants "c'est impossible ils ne sont pas humains! " Un Cavaliers suivie de la Premiere LĂ©gion arriva sur la place "Tuer le Cavalier"Abigor "tuer les tous sauf le LĂ©gat"Les LĂ©gionnaires entreprirent leur massacre...les corps des fidels Ă©taient disloquĂ©, dĂ©chirĂ© par les lames des tĂȘtes roulĂšrent loin des corps ; la place Ă©tait rouge. Abigor poursuivi le LĂ©gat jusque dans les ruels les plus Ă©troites et se rua sur lui et le fendit de part en part le LĂ©gat eut juste le temps d'hurler avant de s'effondrĂ© en 2 morceaux. La Flotte d'Ilfeheim se rendit et les derniers Fidels dĂ©poserent les armes avant d'ĂȘtre dĂ©capitĂ© sans aucune pitiĂ©. Les Habitants rĂ©apparurent et le soir mĂȘme un grand banquet fut donnĂ© au coeur du fief pour fĂȘter le retour d' foule l'aclama et Abigor redevint le grand Seigneur tout puissant qu'il Ă©tait et dĂ©cidĂ© Ă reprendre sa place celle de DĂ©mon j'espere que vous vous etes bien amusĂ© Ă lire Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Mar 13 FĂ©v - 902 Mes Amis!!!La voie du seigneur Templier avait puissament rĂ©sonnĂ© assommant les plus atteint par l'alcool et attirant l'attention des plus sobresJe vous annonce que j'ai dĂ©cidĂ© de quitter mes frĂšres BCCN et de me rattacher a la LgDa en effet en raison des difficultĂ©s rencontrĂ©s en ce moment par cette alliance j'ai dĂ©cidĂ© de leur prĂ©ter mes mines afin de leur permettre un prompt rĂ©tablissement. Cela ne changera pas grand chose Ă©tant toujours membre de la Triforce. Mon chemin est celui qui permettra a notre Alliance de devenir la plus puissante possible. Que la Terre tremble car la LgDa a un nouveau Gardien et est en phaze de devenir une des Alliances les plus redoutĂ© de l'univers!!!Seigneur Krishnouk je plege allĂ©giance a votre empires et jure de dĂ©fendre son intĂ©gritĂ© quoi qu'il en. Par ce serment je me mets sous vos ordres et vous jure allĂ©geance. Que mon Ă©pĂ©e foudroie mon adversaire au nom de la LgDa a qui j'ai dĂ©sormais jurĂ© fidĂ©litĂ©! KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 13 FĂ©v - 2035 Le Comte Krichnouk Ă©tait assis dans la petite salle juste Ă cĂŽtĂ© de la grande salle. Il Ă©tait en effet de coutume sur Aiur qu'un prĂ©tendantĂ un vote quel qu'il soit ne soit pas prĂ©sent dans la salle. Il consulta samontre 04H27, les tractations et les dĂ©bats traĂźnaient, ce qui n'Ă©tait pasbon signe. Nerveux, il se leva et fit les 100 pas dans la petite piĂšce quicontrastait singuliĂšrement avec le faste de la salle de cĂ©rĂ©monie. Troisminutes plus tard, un huissier entra "Monsieur le Comte, le vote estterminĂ© et l'AssemblĂ©e souhaite que vous en preniez connaissance."Anxieux, Krichnouk s'avança Ă la suite de l'huissier. Il savait ce qu'il avaitĂ faire, aussi rejoignit il directement Vange sur l'estrade. " Krichnouk,la Triforce constituĂ©e en AssemblĂ©e a dĂ©cidĂ©e de vous confier la RĂ©genced'Aiur. Puissiez vous exceller dans cette tĂąche." Le rĂ©sultat s'affichaalors sur l'Ă©cran de la salle. Il Ă©tait sans appel, il avait gagnĂ© Ă 947 voiscontre 53"Vous allez maintenant prĂȘter serment." Vange sortit del'ordinateur un vieux discours rĂ©digĂ© jadis lors de la passation de pouvoir deLagune Ă Hamstel qui alla s'inscrire sur l'Ă©cran gĂ©ant. "Krichnouk, comptede Cadia, jurez vous de maintenir dans cette alliance toutes les grandeorientations dĂ©cidĂ©es par son fondateur, telle que la dĂ©mocratie? Jurez vousfidĂ©litĂ© et loyautĂ© envers votre alliance? Jurez vous enfin de tout faire pourmaintenir les bonnes relations qui existent au sein de la Triforce?" LeComte s'avança, rĂ©gla son micro et commença son discours. Il l'avait longuementprĂ©parĂ©, mais il y croyait. "Je le jure sur la Terre d'Aiur, je jure fidĂ©litéà l'alliance et Ă ses principes, je jures que je maintiendrais les relations dela Triforce ! Cela, je le jure sur Aiur, mais devant cette assemblĂ©e, je jurede faire tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre sa puissance passĂ© etlĂ©gitime Ă notre alliance, et je remercie solennellement tous les membres de laTriforce qui ont dĂ©jĂ opĂ©rĂ©s avec moi pour Ă©viter la disparition pure et simplede l'alliance ! Je jure de tout faire pour que ma RĂ©gence ; car il s'agit bien lĂ d'une RĂ©gence,rappelons le, le MaĂźtre des Gardiens est toujours le Seigneur Vange ; soit lecommencement d'un Ăąge d'or pour nous ! Je vous remercie."Un tonnerre d'applaudissement vint ponctuer son discours,Krichnouk sentit monter en lui l'ivresse de l'ovation qui accueillit sondiscours. Les pouvoirs qui lui ont Ă©tĂ©s confĂ©rĂ©s Ă©taient trĂšs importants, maisil mesurait Ă prĂ©sent la quantitĂ© de travail nĂ©cessaire Ă la satisfaction deces promesses Ă©lĂ©ctorales. ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 16 FĂ©v - 1744 Je ne fut pas tous le temps nommĂ© Valheru et je ne fut pas non plus Seigneur Dragon dĂšs ma naissance. Je vais donc vous raconter comment je suis devenu celui que je suis. A ma naissance, je m'appelait Pug. Je naquit dans une ferme perdue appartenant Ă la ville de Krondor. Pas trĂšs riche, mes parents dĂ©mĂ©nagĂšrent et allĂšrent habiter dans Krondor mĂȘme. Je ne puis allĂ© Ă l'Ă©cole car l'argent que mon pĂšre rĂ©ussissait Ă gagner nous servait Ă payer les taxes et le peu de nourriture qu'on pouvait. A l'age de 15 ans, alors que je me promenait je vit un autre enfant de mon age poursuivit par une meute de villageois en colĂšre, je me mit dans une petite ruelle invisible de la rue et attendit quelque instant, quand le poursuivit passa je l'attrapa et l'attira vers moi et ensuite derriĂšre une pile de tonneau. Quelques secondes plus tard, la meute de villageois passa. Le garçon, surprit, me dit avant de filer _La Guilde des Voleurs t'es reconnaissant dĂ©sormais. Quand tu voudras nous rejoindre, viens dans les Bas Fonds de Krondor et met un brassard noir Ă ton bras. Quelqu'un t'ammĂšnera Ă nous. Je ne put mĂȘme pas rĂ©pondre, il partit Ă toute allure sur le mĂȘme chemin qu'avait pris les villageois et prendre une ruelle semblable Ă la mienne quelques maisons plus loin. AprĂšs avoir rĂ©flĂ©chis pendant quelques jours, je me rendis dans les Bas Fonds munit de mon brassard noir autour de mon bras. Je marchait dans les ruelles du Bas Fonds depuis plus heure et je n'avait rencontrĂ© personne, pas mĂȘme un clochard, il avait peur de cet endrois et moi aussi je ne me sentait pas trĂšs rassurĂ©. J'entendit un bruit derriĂšre moi, je me retournat prĂ©cipitament, mais rien, pas un rat. Je n'eu pas le temps de me retournĂ© Ă nouveau quand un tonneau me tombat dessus et m'emprisonnat, le tonneau se retourna et je me trouva tĂȘte en bas dans ce maudit tonneau. On mit le couvercle sur le tonneau et je me retrouva dans le noir. Le tonneau tourna plusieurs fois sur lui mĂȘme, et se dirigat dans tellement de direction pendant tellement longtemps que je ne su mĂȘme plus oĂč je me trouvait. Je commençait Ă avoir des courbatures partout et des bleus par dizaine quand le tonneau s'arrĂȘta. Enfin. On m'ouvra le tonneau. Je sortit pĂ©niblement, cligna des yeux pour m'habituĂ© Ă le lumiĂšre et distinguat devant moi le mĂȘme voleur qu'il y a quelques jours. Il souriait et me tendit un verre d'eau. Je le but pĂ©niblement et il m'emmena Ă son chef. J'arriva dans une petite salle, peu Ă©clairĂ©e avec pour seul mobilier une table, deux chaise et une bougie sur la table. Une personne Ă©tait dĂ©jĂ assise sur une des chaise. Je ne pouvait voir son visage car il Ă©tait cachĂ© par une capuche noir et la bougie n'Ă©clairait pas assez pour que j'en distingue les traits. Le voleur m'indiqua l'autre chaise de l'autre cĂŽtĂ© de la table et s'en alla. Je m'installa sur la chaise libre et le chef des voleurs commença Ă parler _Il y a quelques jours tu as sauvĂ© mon fils de cette bande de villageois et je t'en suis sincĂšrement reconnaissant. Pour te remercier, je te propose de te joindre Ă nous dans la Guilde des Voleurs. Nous t'apprendrons toutes les moyens de voler, toutes les ficelles du mĂ©tiers. Nous avons enquĂȘtĂ© sur vous entre le moment oĂč vous avez sauvĂ© mon fils et maintenant. Nous avons dĂ©couvert que votre famille avait des problĂšmes d'argent, vous croulez sous les dettes. Nous vous proposons de remboursez toutes vos dettes. Qu'en dites-vous ? Je mis peu de temps Ă rĂ©flĂ©chir, les problĂšmes d'argent de mes parents commençait vraiment Ă ĂȘtre important. J'accepta et on commença Ă m'initier dĂšs aujourd'hui. Je rentras chez moi, heureux, j'allais dire la nouvelle Ă mes parents quand ma mĂšre se tourna vers moi en pleurant de joie _Ton pĂšre a rĂ©ussi Ă t'inscrire dans la Guilde des Guerriers et quand je suis allĂ© Ă la banque, tous nos problĂšmes d'argent avait disparu, ça doit ĂȘtre eux ! Es-tu content ? Je ne savais pas quoi dire, j'Ă©tais heureux et en mĂȘme temps je me posait plein de question, je fit un sourrire, enlaçat ma mĂšre, remerçiat mon pĂšre et alla dans ma chambre.*Qu'allait-je faire ? Je n'allait pas dire Ă ma mĂšre que c'est la Guilde des Voleurs qui a remboursĂ© nos dettes, ni que j'en faisait partie. Elle Ă©tait si ravie. En plus la Guilde des Guerriers est l'ennemi jurĂ© de la Guilde des Voleurs. J'ai vraiment la poisse. Va falloir que je jongle entre les deux Guildes.* On Ă©tait en fin d'aprĂšs midi et je m'assoupis dĂ©jĂ sur mon lit. Je rĂȘvas. J'Ă©tais un magicien et j'envoyais des sorts, je m'amusait Ă soulever des objets par la pensĂ©e. Quand soudain j'entendit un !!!! Je me rĂ©veillat en sursaut en entendant la voix de ma mĂšre. J'ouvrit les yeux et je vit ma table de nuit, ma bougie et mon Ă©pĂ©e en bois qui planait dans la piĂšce. Je secoua ma tĂȘte pour reprendre mes esprits et les objets retombĂšrent sur le sol. Ma mĂšre, choquĂ©, laissa tombĂ© le petit plateau repas qu'elle m'avait apportĂ© et s'en alla dans la cuisine. Elle me prĂ©para Ă manger, il Ă©tait dĂ©jĂ tard le soir et eux avait dĂ©jĂ soupĂ©. On se coucha tous trĂšs tĂŽt, sans un bruit, personne ne parla. Le lendemain matin, ma mĂšre Ă©tait dĂ©jĂ partit, surement au marchĂ© et mon pĂšre Ă©tait partit travailler. Je me rendit Ă la Guilde des Guerriers et m'entraina toute la journĂ©e. Le soir, je rentra Ă la maison fier de moi, on m'avait donnĂ© une Ă©pĂ©e et une piĂšce de bronze pour ma premiĂšre journĂ©e. Quand j'arriva Ă la maison, ma mĂ©re Ă©tait assise sur une chaise Ă cĂŽtĂ© de la table, un gros livre avec des symboles bizares. Je mis l'Ă©pĂ©e et la piĂšce sur la table avec un sourrire et m'assis en face d'elle sur l'autre chaise. AprĂšs quelques minutes de silences, elle commençat Ă parler _Ce que tu as fait hier soir pendant ton sommeil m'as surpris. Je suis allĂ© voir la Guilde des Mages pour leur en parler. Ils m'ont dit que ce phĂ©nomĂšne Ă©tait dĂ©jĂ arrivĂ© qu'une seule fois Ă un non initiĂ© Ă la magie. L'autre garçon s'appelait Peter. Au mĂȘme Ăąge que toi il fit la mĂȘme chose que toi pendant son sommeil. Ses parents l'inscrivire Ă la Guilde des Mages et il Ă©tait dĂ©jĂ membre de la Guilde des Guerriers grĂące Ă son pĂšre et de la Guilde des Voleurs oĂč il avait rĂ©ussi Ă rentrer seul. Tu ne le connais pas sous le nom de Peter mais je crois que celui-ci te marqueras plus. ?_Oui, Murmandamus, le magicien noir, celui qui combat le royaume depuis plus d'un siĂšcle et qui est toujours en suivre ....._________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau.DerniĂšre Ă©dition par le Dim 11 Mar - 2115, Ă©ditĂ© 1 fois KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 16 FĂ©v - 1934 Le templier s'Ă©tait avancĂ© vers Krichnouk pour lui preter allĂ©gence"Rellevez vous Seigneur, pas de soumision d'aucune sorte ici"Le Templier se releva, il s'avera qu'il Ă©tait bien plus grand que Krichnouk, qui faisait deja pourtant un taille respectable"Ici, ce n'est pas Ă moi qu'il faut preter serment, mais Ă la Terre d'Aiur, benis soit Elle. Je ne suis que le RĂ©gent de cette alliance, nĂ©anmoins, les pouvoirs qui incombent Ă cette tĂąche m'autorisent, et mĂȘme me donne le devoir, d'accepter parmis nous un membre aussi puissant que vous. Je vous remercie de votre aide, seigneur." bdmArrivantNombre de messages 17Date d'inscription 20/02/2007Sujet Re Aiur. RP Ven 23 FĂ©v - 232 -"10222...10223...10124...10125"La route Ă©tait bel est bien aussi longue que dans ses souvenirs les plus fous. Le seigneur bdm se retranchait chaque annĂ©e dans les colines d'Alandai. C'Ă©tait pour lui une façon de s'Ă©vader loin de tous les soucis des champs de bataille. C'est donc dans cette optique qu'il traversait champs et bois pour rejoindre sa maison natale; au pied des colines sauvages. Son enfance avait mĂȘlĂ© la nature et la solitude, ce qui expliquait facilement l'Ă©trange caractĂšre du personnage. Un lĂ©ger filet d'air lui carressait le visage; il Ă©tait si lĂ©ger qu'un papillon ne s'y serait pas risquĂ©, de peur de perturber l'harmonie du Enfin..."Il y Ă©tait. Rien n'avait changĂ© depuis un an, si ce n'est le lierre qui montait Ă prĂ©sent jusqu'Ă la toiture du les horizons, le seigneur bdm prit le temps d'inspirer une large bouffĂ©e de l'air pur qui l'entourait. Il s'avança vers l'abris qui servait autrefois d'enclos aux chevaux. La paille jonchait encore un sol souillĂ© par les sabots. -"Aah, il est loin ce temps oĂč l'on se baladait encore sur ces braves bĂȘtes".Il se figea lĂ quelques secondes, quelques minutes mĂȘme, submergĂ© par la nostalgie. Il enjamba la barriĂšre qui lui barrait la route, et alla s'affaler sur le banc en bois que son pĂšre avait sculptĂ© spĂ©cialement pour lui. Il resta lĂ assis lĂ toute la avait regardĂ© le soleil se noyer derriĂšre les montagnes depuis l'aube, et Ă prĂ©sent la nuit tombait. La mer d'herbe oscillait, et s'agitait au grĂšs du vent en prenant la couleur de l'argent. Ce paysage aux environs de la frontiĂšre entre le rĂȘve et l'inconscient ne pouvait pas ĂȘtre unique, il en Ă©tait persuadĂ©. Un endroit onirique comme celui-ci devait exister alors que, dans une lueur Ă©blouissante, apparut ce qui paraissait ĂȘtre un hologramme. La lueur ne semblait pas vouloir s'appaiser, et le seigneur bdm dĂ» se rĂ©soudre Ă tourner la tĂȘte, rendant ainsi impossible l'identification du FAN [...]". La voix raisonnait dans sa aura de mystĂšre planait autour de ce curieux personnageSans qu'ils n'aient eu besoin de bouger les lĂšvres, les deux interlocuteurs purent dialoguer. AprĂšs quelques minutes de silence, la lueur s' Je n'en ai jamais entendu parler... AprĂšs tout, une invitation ne se refuse pas. Si les gens sont aussi accueillants que le prĂ©tend ce Nettoyeur des Mondes, il n'y a pas de souci Ă se s'ils avaient de beaux paysages vierges comme ici?"[HRP]VoilĂ , j'vous avez promis un p'tit RP. Chose dĂ»e, chose faite. J'ai dĂ» bacler la fin, c'est assez flagrant d'ailleurs. Mais je prendrai plus de temps une prochaine aurez reconnu lĂ la chĂšre invitation de Rincevent [/HRP] Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Aiur. RP Aiur. RP Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumlGdA Taverne et MarchĂ© TaverneSauter vers
Nousautres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. - Une citation de Paul Valéry.
par Paul ValĂ©ry 1871-1945, La Crise de lâesprit 1919 Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, dâempires coulĂ©s Ă pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; descendus au fond inexplorable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs acadĂ©mies et leurs sciences pures et appliquĂ©es ; avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions Ă travers lâĂ©paisseur de lâhistoire, les fantĂŽmes dâimmenses navires qui furent chargĂ©s de richesse et dâesprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, aprĂšs tout, nâĂ©taient pas notre affaire. Ălam, Ninive, Babylone Ă©taient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence mĂȘme. Mais France, Angleterre, Russie⊠ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous voyons maintenant que lâabĂźme de lâhistoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons quâune civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© quâune vie. Les circonstances qui enverraient les oeuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les oeuvres de MĂ©nandre ne sont plus du tout inconcevables elles sont dans les journaux. â Ce nâest pas tout. La brĂ»lante leçon est plus complĂšte encore. Il nâa pas suffi Ă notre gĂ©nĂ©ration dâapprendre par sa propre expĂ©rience comment les plus belles choses et les plus antiques, et les plus formidables et les mieux ordonnĂ©es sont pĂ©rissables par accident ; elle a vu, dans lâordre de la pensĂ©e, du sens commun, et du sentiment, se produire des phĂ©nomĂšnes extraordinaires, des rĂ©alisations brusques de paradoxes, des dĂ©ceptions brutales de lâĂ©vidence. Je nâen citerai quâun exemple les grandes vertus des peuples allemands ont engendrĂ© plus de maux que lâoisivetĂ© jamais nâa créé de vices. Nous avons vu, de nos yeux vu, le travail consciencieux, lâinstruction la plus solide, la discipline et lâapplication les plus sĂ©rieuses, adaptĂ©s Ă dâĂ©pouvantables desseins. Tant dâhorreurs nâauraient pas Ă©tĂ© possibles sans tant de vertus. Il a fallu, sans doute, beaucoup de science pour tuer tant dâhommes, dissiper tant de biens, anĂ©antir tant de villes en si peu de temps ; mais il a fallu non moins de qualitĂ©s morales. Savoir et Devoir, vous ĂȘtes donc suspects ? â Ainsi la PersĂ©polis spirituelle nâest pas moins ravagĂ©e que la Suse matĂ©rielle. Tout ne sâest pas perdu, mais tout sâest senti pĂ©rir. Un frisson extraordinaire a couru la moelle de lâEurope. Elle a senti, par tous ses noyaux pensants, quâelle ne se reconnaissait plus, quâelle cessait de se ressembler, quâelle allait perdre conscience â une conscience acquise par des siĂšcles de malheurs supportables, par des milliers dâhommes du premier ordre, par des chances gĂ©ographiques, ethniques, historiques innombrables. Alors, â comme pour une dĂ©fense dĂ©sespĂ©rĂ©e de son ĂȘtre et de son avoir physiologiques, toute sa mĂ©moire lui est revenue confusĂ©ment. Ses grands hommes et ses grands livres lui sont remontĂ©s pĂȘle-mĂȘle. Jamais on nâa tant lu, ni si passionnĂ©ment que pendant la guerre demandez aux libraires. Jamais on nâa tant priĂ©, ni si profondĂ©ment demandez aux prĂȘtres. On a Ă©voquĂ© tous les sauveurs, les fondateurs, les protecteurs, les martyrs, les hĂ©ros, les pĂšres des patries, les saintes hĂ©roĂŻnes, les poĂštes nationaux⊠Et dans le mĂȘme dĂ©sordre mental, Ă lâappel de la mĂȘme angoisse, lâEurope cultivĂ©e a subi la reviviscence rapide de ses innombrables pensĂ©es dogmes, philosophies, idĂ©aux hĂ©tĂ©rogĂšnes ; les trois cents maniĂšres dâexpliquer le Monde, les mille et une nuances du christianisme, les deux douzaines de positivismes tout le spectre de la lumiĂšre intellectuelle a Ă©talĂ© ses couleurs incompatibles, Ă©clairant dâune Ă©trange lueur contradictoire lâagonie de lâĂąme europĂ©enne. Tandis que les inventeurs cherchaient fiĂ©vreusement dans leurs images, dans les annales des guerres dâautrefois, les moyens de se dĂ©faire des fils de fer barbelĂ©s, de dĂ©jouer les sous-marins ou de paralyser les vols des avions, lâĂąme invoquait Ă la fois toutes les puissances transcendantes, prononçait toutes les incantations quâelle savait, considĂ©rait sĂ©rieusement les plus bizarres prophĂ©ties ; elle se cherchait des refuges, des indices, des consolations dans le registre entier des souvenirs, des actes antĂ©rieurs, des attitudes ancestrales. Et ce sont lĂ les produits connus de lâanxiĂ©tĂ©, les entreprises dĂ©sordonnĂ©es du cerveau qui court du rĂ©el au cauchemar et retourne du cauchemar au rĂ©el, affolĂ© comme le rat tombĂ© dans la trappe⊠La crise militaire est peut-ĂȘtre finie. La crise Ă©conomique est visible dans toute sa force ; mais la crise intellectuelle, plus subtile, et qui, par sa nature mĂȘme, prend les apparences les plus trompeuses puisquâelle se passe dans le royaume mĂȘme de la dissimulation, cette crise laisse difficilement saisir son vĂ©ritable point, sa phase. Personne ne peut dire ce qui demain sera mort ou vivant en littĂ©rature, en philosophie, en esthĂ©tique. Nul ne sait encore quelles idĂ©es et quels modes dâexpression seront inscrits sur la liste des pertes, quelles nouveautĂ©s seront proclamĂ©es. Lâespoir, certes, demeure et chante Ă demi-voix Et cum vorandi vicerit libidinem Late triumphet imperator spiritus Mais lâespoir nâest que la mĂ©fiance de lâĂȘtre Ă lâĂ©gard des prĂ©visions prĂ©cises de son esprit. Il suggĂšre que toute conclusion dĂ©favorable Ă lâĂȘtre doit ĂȘtre une erreur de son esprit. Les faits, pourtant, sont clairs et impitoyables. Il y a des milliers de jeunes Ă©crivains et de jeunes artistes qui sont morts. Il y a lâillusion perdue dâune culture europĂ©enne et la dĂ©monstration de lâimpuissance de la connaissance Ă sauver quoi que ce soit ; il y a la science, atteinte mortellement dans ses ambitions morales, et comme dĂ©shonorĂ©e par la cruautĂ© de ses applications ; il y a lâidĂ©alisme, difficilement vainqueur, profondĂ©ment meurtri, responsable de ses rĂȘves ; le rĂ©alisme déçu, battu, accablĂ© de crimes et de fautes ; la convoitise et le renoncement Ă©galement bafouĂ©s ; les croyances confondues dans les camps, croix contre croix, croissant contre croissant ; il y a les sceptiques eux-mĂȘmes dĂ©sarçonnĂ©s par des Ă©vĂ©nements si soudains, si violents, si Ă©mouvants, et qui jouent avec nos pensĂ©es comme le chat avec la souris, â les sceptiques perdent leurs doutes, les retrouvent, les reperdent, et ne savent plus se servir des mouvements de leur esprit. Lâoscillation du navire a Ă©tĂ© si forte que les lampes les mieux suspendues se sont Ă la fin renversĂ©es. â Ce qui donne Ă la crise de lâesprit sa profondeur et sa gravitĂ©, câest lâĂ©tat dans lequel elle a trouvĂ© le patient. Je nâai ni le temps ni la puissance de dĂ©finir lâĂ©tat intellectuel de lâEurope en 1914. Et qui oserait tracer un tableau de cet Ă©tat ? Le sujet est immense ; il demande des connaissances de tous les ordres, une information infinie. Lorsquâil sâagit, dâailleurs, dâun ensemble aussi complexe, la difficultĂ© de reconstituer le passĂ©, mĂȘme le plus rĂ©cent, est toute comparable Ă la difficultĂ© de construire lâavenir, mĂȘme le plus proche ; ou plutĂŽt, câest la mĂȘme difficultĂ©. Le prophĂšte est dans le mĂȘme sac que lâhistorien. Laissons-les-y. Mais je nâai besoin maintenant que du souvenir vague et gĂ©nĂ©ral de ce qui se pensait Ă la veille de la guerre, des recherches qui se poursuivaient, des Ćuvres qui se publiaient. Si donc je fais abstraction de tout dĂ©tail, et si je me borne Ă lâimpression rapide, et Ă ce total naturel que donne une perception instantanĂ©e, je ne vois â rien ! â Rien, quoique ce fĂ»t un rien infiniment riche. Les physiciens nous enseignent que dans un four portĂ© Ă lâincandescence, si notre Ćil pouvait subsister, il ne verrait â rien. Aucune inĂ©galitĂ© lumineuse ne demeure et ne distingue les points de lâespace. Cette formidable Ă©nergie enfermĂ©e aboutit Ă lâinvisibilitĂ©, Ă lâĂ©galitĂ© insensible. Or, une Ă©galitĂ© de cette espĂšce nâest autre chose que le dĂ©sordre Ă lâĂ©tat parfait. Et de quoi Ă©tait fait ce dĂ©sordre de notre Europe mentale ? â De la libre coexistence dans tous les esprits cultivĂ©s des idĂ©es les plus dissemblables, des principes de vie et de connaissance les plus opposĂ©s. Câest lĂ ce qui caractĂ©rise une Ă©poque moderne. Je ne dĂ©teste pas de gĂ©nĂ©raliser la notion de moderne, et de donner ce nom Ă certain mode dâexistence, au lieu dâen faire un pur synonyme de contemporain. Il y a dans lâhistoire des moments et des lieux oĂč nous pourrions nous introduire, nous modernes, sans troubler excessivement lâharmonie de ces temps-lĂ , et sans y paraĂźtre des objets infiniment curieux, infiniment visibles, des ĂȘtres choquants, dissonants, inassimilables. OĂč notre entrĂ©e ferait le moins de sensation, lĂ nous sommes presque chez nous. Il est clair que la Rome de Trajan, et que lâAlexandrie des PtolĂ©mĂ©es nous absorberaient plus facilement que bien des localitĂ©s moins reculĂ©es dans le temps, mais plus spĂ©cialisĂ©es dans un seul type de mĆurs et entiĂšrement consacrĂ©es Ă une seule race, Ă une seule culture et Ă un seul systĂšme de vie. Eh bien! lâEurope de 1914 Ă©tait peut-ĂȘtre arrivĂ©e Ă la limite de ce modernisme. Chaque cerveau dâun certain rang Ă©tait un carrefour pour toutes les races de lâopinion ; tout penseur, une exposition universelle de pensĂ©es. Il y avait des Ćuvres de lâesprit dont la richesse en contrastes et en impulsions contradictoires faisait penser aux effets dâĂ©clairage insensĂ© des capitales de ce temps-lĂ les yeux brĂ»lent et sâennuient⊠Combien de matĂ©riaux, combien de travaux, de calculs, de siĂšcles spoliĂ©s, combien de vies hĂ©tĂ©rogĂšnes additionnĂ©es a-t-il fallu pour que ce carnaval fĂ»t possible et fĂ»t intronisĂ© comme forme de la suprĂȘme sagesse et triomphe de lâhumanitĂ© ? â Dans tel livre de cette Ă©poque â et non des plus mĂ©diocres â on trouve, sans aucun effort â une influence des ballets russes, â un peu du style sombre de Pascal, â beaucoup dâimpressions du type Goncourt, quelque chose de Nietzsche, â quelque chose de Rimbaud, â certains effets dus Ă la frĂ©quentation des peintres, et parfois le ton des publications scientifiques, â le tout parfumĂ© dâun je ne sais quoi de britannique difficile Ă doser !⊠Observons, en passant, que dans chacun des composants de cette mixture, on trouverait bien dâautres corps. Inutile de les rechercher ce serait rĂ©pĂ©ter ce que je viens de dire sur le modernisme, et faire toute lâhistoire mentale de lâEurope. â Maintenant, sur une immense terrasse dâElsinore, qui va de BĂąle Ă Cologne, qui touche aux sables de Nieuport, aux marais de la Somme, aux craies de Champagne, aux granits dâAlsace, â lâHamlet europĂ©en regarde des millions de spectres. Mais il est un Hamlet intellectuel. Il mĂ©dite sur la vie et la mort des vĂ©ritĂ©s. Il a pour fantĂŽmes tous les objets de nos controverses ; il a pour remords tous les titres de notre gloire ; il est accablĂ© sous le poids des dĂ©couvertes, des connaissances, incapable de se reprendre Ă cette activitĂ© illimitĂ©e. Il songe Ă lâennui de recommencer le passĂ©, Ă la folie de vouloir innover toujours. Il chancelle entre les deux abĂźmes, car deux dangers ne cessent de menacer le monde lâordre et le dĂ©sordre. Sâil saisit un crĂąne, câest un crĂąne illustre. â Whose was it ? â Celui-ci fut Lionardo. Il inventa lâhomme volant, mais lâhomme volant nâa pas prĂ©cisĂ©ment servi les intentions de lâinventeur nous savons que lâhomme volant montĂ© sur son grand cygne il grande uccello sopra del dosso del suo magnio cecero a, de nos jours, dâautres emplois que dâaller prendre de la neige Ă la cime des monts pour la jeter, pendant les jours de chaleur, sur le pavĂ© des villes⊠Et cet autre crĂąne est celui de Leibniz qui rĂȘva de la paix universelle. Et celui-ci fut Kant, Kant qui genuit Hegel, qui genuit Marx, qui genuit⊠Hamlet ne sait trop que faire de tous ces crĂąnes. Mais sâil les abandonne !⊠Va-t-il cesser dâĂȘtre lui-mĂȘme ? Son esprit affreusement clairvoyant contemple le passage de la guerre Ă la paix. Ce passage est plus obscur, plus dangereux que le passage de la paix Ă la guerre ; tous les peuples en sont troublĂ©s. Et Moi, se dit-il, moi, lâintellect europĂ©en, que vais-je devenir ?⊠Et quâest-ce que la paix ? La paix est peut-ĂȘtre, lâĂ©tat de choses dans lequel lâhostilitĂ© naturelle des hommes entre eux se manifeste par des crĂ©ations, au lieu de se traduire par des destructions comme fait la guerre. Câest le temps dâune concurrence crĂ©atrice, et de la lutte des productions. Mais Moi, ne suis-je pas fatiguĂ© de produire ? Nâai-je pas Ă©puisĂ© le dĂ©sir des tentatives extrĂȘmes et nâai-je pas abusĂ© des savants mĂ©langes ? Faut-il laisser de cĂŽtĂ© mes devoirs difficiles et mes ambitions transcendantes ? Dois-je suivre le mouvement et faire comme Polonius, qui dirige maintenant un grand journal ? comme Laertes qui est quelque part dans lâaviation ? comme Rosenkrantz, qui fait je ne sais quoi sous un nom russe ? Adieu, fantĂŽmes ! Le monde nâa plus besoin de vous. Ni de moi. Le monde qui baptise du nom de progrĂšs sa tendance Ă une prĂ©cision fatale, cherche Ă unir aux bienfaits de la vie les avantages de la mort. Une certaine confusion rĂšgne encore, mais encore un peu de temps et tout sâĂ©claircira ; nous verrons enfin apparaĂźtre le miracle dâune sociĂ©tĂ© animale, une parfaite et dĂ©finitive fourmiliĂšre. »
Cequi s'accorde mal avec la fluctuation des besoins sociaux, et les nĂ©cessitĂ©s de l'Ă©volution. Ăvidemment, seul un esprit prĂ©venu pousserait l'explication jusqu'Ă s'interroger sur le non-dit qui sous-tend le raisonnement dans cette partie du texte, en l'occurrence une confĂ©rence Ă©crite en 1935. Par exemple, en le rapprochant de la crise Ă©conomique du dĂ©but des annĂ©es trente (avec
These two letters were first published in English in the London weekly AthenĂŠus, nr. 4641, April 11, 1919 and nr. 4644, May 2, 1919. Texte reproduit d'aprĂšs Paul VALĂRY, Ćuvres I, Ă©dition Ă©tablie et annotĂ©e par Jean Hytier, Paris, Gallimard 1957, collection "La PlĂ©iade", pp. 988-1014. - Blog Paul ValĂ©ry VARIĂTĂ ESSAIS QUASI POLITIQUES LA CRISE DE L'ESPRIT PREMIĂRE LETTRE Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d'empires coulĂ©s Ă pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins; descendus au fond inexplorable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs acadĂ©mies et leurs sciences pures et appliquĂ©es, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions Ă travers l'Ă©paisseur de l'histoire, les fantĂŽmes d'immenses navires qui furent chargĂ©s de richesse et d'esprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, aprĂšs tout, n'Ă©taient pas notre affaire. Ălam, Ninive, Babylone Ă©taient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence mĂȘme. Mais France, Angleterre, Russie... ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous voyons maintenant que l'abĂźme de l'histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu'une civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© qu'une vie. Les circonstances qui enverraient les ouvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les Ćuvres de MĂ©nandre ne sont plus du tout inconcevables elles sont dans les journaux. Cf. Cicero, I have spared no pains to make myself master of the Greek language and learning Schiller, A glorious humanity Hugo, In a grand parliament of intelligence Emerson, When the Gods come among men - Disclosing in every fact a germ of expansion Ortega y Gassett, The birth of the city Aeschylus, Nobody's slaves Plato, Tyranny and slavery Gennadius Scholarius, Words are the fathers of all Good Pope Benedict XVI, The Papal Science Learned Freeware Enable Desktop Gadgets on Windows 10 or 11 Search ALL Desktop Gadget Font viewers, to browse, test, install and uninstall your fonts Daily Reading Gadget Greek Clock desktop gadget More Amazon Search Gadget Bible Reader Old Standard and Didot Unicode Greek Polytonic Fonts Menologion Inspirational Desktop Gadget More
StephanA. Brunel Administrateur civil, Ă©crivain LâĂšre des grandes migrations et les criminels qui ont ouvert nos frontiĂšresLâoligarchie des ectoplasmes et des crĂ©tins : la fin de la culture gĂ©nĂ©raleIls prendront nos Ă©glises car nous ne savons pas les dĂ©fendre « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Quand Paul ValĂ©ry Ă©crit
Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations juillet 30, 2010 FrĂ©dĂ©rick JĂ©zĂ©gou Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Paul ValĂ©ryLe Dico des citationsâ Le communisme, câest les Soviets plus lâ â Une pensĂ©e sur âNous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.â Esthermai 5, 2012 Ă 1005Permalink Agissons-nous en consĂ©quence? Commentaires fermĂ©s.
CxkB. ajyzut9nub.pages.dev/123ajyzut9nub.pages.dev/424ajyzut9nub.pages.dev/309ajyzut9nub.pages.dev/408ajyzut9nub.pages.dev/55ajyzut9nub.pages.dev/61ajyzut9nub.pages.dev/71ajyzut9nub.pages.dev/328ajyzut9nub.pages.dev/341
nous autres civilisations nous savons maintenant que nous sommes mortelles